Re: Typo scientifique

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>]

Vous êtes bien savant, tous...

At 15:02 +0200 12/05/99, Thierry Bouche wrote:
>Si on suit la typo « à la
>française », celle des PAOistes non TeXards, comme dans le lexique de
>l'I.N, il y a deux logiques complètement antagonistes qui se
>recoupent. « On met les caps en romain, les bdc en ital. » (logique
>purement plastique)
>
Oui, l'IN dit ça (c'est très net pour les bdc en indice/exposant), et ça me
semble absurde, tout autant que la compo américano-TeX.

> ; « On met les constantes universelles en romain,
>les variables en ital » (sorte de balisage sémantique).
>
Quelques exemples bien sentis, et une logique que (pour ma part) je suis,
j'admets, je prône.

Pour moi, c'est là que le travail du typographe/correcteur se trouve
pleinement justifié : dns ce balisage léger qui donne à voir, discrètement,
à la limite imperceptiblement, le sens d'un texte.

Sauf un petit problème, en physique. Il y a au moins une odieuse constante
qui s'écrit « canoniquement » en italique : _k_, la constante de Boltzman...

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Pour revenir à la question initiale, puis-je faire remarquer deux choses :

1. La manière d'écrire les unités de mesure est fixée par une tripoté de
décrets qui reprennent et rendent obligatoire l'adoption du Système
métrique international. Il n'y a donc pas à y déroger - et encore moins
quand on est fonctionnaire, si je puis me permettre cette pointe un peu
acidulée ;-). Le tableau des unités donné dans le _Lexique_ de l'IN semble
assez complet (on y trouvera également la liste des décrets en question).

2. Les fascicules de l'ISO qui paraissent en France, ceux de l'AFNOR
également, sont notoirement affreusement mals composés et littéralement
truffés de fautes typographiques, en particulier pour la typo des maths.
Mieux vaut éviter de s'y référer. C'est regrettable, mais c'est ainsi.

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.