Justif' verticale et autres offenses

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>]

At 15:17 + 0200 19/08/99, Michel Bovani wrote :
>Bah ! déjà qu'hier j'ai râlé sur la ligne à cause de la façon dont
>TeX impose ses vues pour la gestion des blancs verticaux (pas osé
>dire qu'il se débruoillait bien mieux couché que debout, mais y'a de
>ça...). Bon je vais aller m'acheter un casque intégral.
>
C'est pour moi un grand mystère de l'informatique typo : TeX peut donner
des justif' horizontales impeccables (à condition d'être bien paramétré,
parce que j'ai aussi vu des horreurs dans le genre chewing-gum) et des
justif' verticales abominables. XPress, c'est l'inverse (gestion du flux de
lignes sans défaut [si le maquettiste bosse comme il faut, évidemment), et
gestion de l'interlettrage assez hasardeux et compliqué à mettre en place ?
sans parler des césures, immondes).

PageMaker, je ne sais pas. InDesign, dont j'ai vu une béta-version,
cumule : gestion verticale impossible à gérer proprement et algorithmes de
gestion horizontale (la grande fierté d'Adobe) tellement désastreuse qu'en
l'état, le logiciel n'est pas utilisable.

Mon problème est le suivant :
Pourquoi les deux ne sont pas possibles ? Je veux avoir _et_ des lignes
toutes belles de la première à la dernière lettre _et_ des paragraphes
nickels, _et_ des pages (et des doubles pages) sans défaut dans le sens
vertical. Aucun logiciel ne me le donne !

>>Bon, on s'y met quand tu veux, à cette critique (le temps que je retrouve
>>l'article et que je le relise, quand même - et que le rédac'chef de GuT, le
>>fameux Thierry Bouche, revienne de vacances ?).
>
>T'es sûr que c'est lui le rédac-chef ?
>
Euh... Je viens de me faire des ennemis, là, c'est ça ? Je me suis trompé ?
J'ai encore du perdu une occasion de me taire !

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.