Re: Le gras et le gris

[Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx>]

>  Par exemple, dans une chronique qui fait le compte rendu de divers
> spectacles, on voit parfois les noms des vedettes mises en gras à leur
> première occurrence dans le texte (entre deus maux, je préfère celui-là à la
> mise en capitales). Le lecteur peut rapidement vérifier si des artistes qui
> l'intéressent sont mentionnés ou non dans l'article. Employé avec bon sens
> et modération (si ça ne tombe pas dans le « name-dropping » systématique),
> le procédé ne me gêne pas trop en tant que lecteur.

Il est clair que dans cet exemple le texte remplit deux fonctions :
-- lecture cursive (si le compte rendu est bon...) ;
-- index : l'accès aux entrèes se faisant par repèrage du gras ;

Il me semble que renforcer la deuxième fonction nuit forcément à la première.
Pourquoi dans un tel cas ne pas créer effectivement un index à la fin 
de l'article avec les noms des artistes comme entrées...

>  De même, dans une page de petites annonces, un texte en gras accrochera
> plus facilement le regard. Évidemment, si la moitié des annonces de la page
> sont en gras, le procédé perd de son efficacité...

Là il ne s'agit plus vraiment de gras perdu dans le texte : l'annonce 
constitue un pavé dont on règle le gris séparément. On aime ou pas, 
mais ça ne perturbe pas la lecture.



--- Michel Bovani