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Message : Re: Le gras et le gris

(Alain Hurtig) - Jeudi 23 Septembre 1999
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Subject:    Re: Le gras et le gris
Date:    Thu, 23 Sep 1999 06:10:09 +0200
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>

At 18:45 + 0200 22/09/99, Patrick Cazaux wrote :
>Thierry Bouche disait le 22/09/99 10:45 :
>
>>Il y a un attribut typographique qui n'a pas été évoqué jusque ici :
>>les petites capitales.
>
>je ne cros pas qu'elles affectent le gris d'un texte au sein duquel elles
>serainet insérées. j'ai essayé dans un texte sur le vin, et j'ai trouvé
>qu'on ne les distinguait pas plus que l'italique. J'en suis donc resté à
>l'italique, en toute logique.
>
Est-ce que ça ne dépend pas du texte, de sa nature, de son style, et de ce
que les petites capitales balisent ? Il y a des mots qu'on est habitués à
voir en petites caps (les noms de personnes, typiquement) et qui du coup,
sautent aux yeux. Il y a des mots pour lesquels l'italique se prête mieux
(au moins par la force de l'habitude...)

Il y a un autre attribut qui n'a pas été évoqué, c'est le demi-gras. Les
gras dont nous disposons sont souvent très gras, très lourds. Ils sont
faits pour de la titraille, pas pour de l'insertion dans du texte.
Pourtant, celle-ci est parfois demandée par l'auteur (je pense à certains
travaux scientifiques, qu'il s'agisse de « hard » ou de « soft science »).
Les demi-gras sont (quand ils existent) alors les bienvenus.

D'une façon générale, plus on a de déclinaison de graisse, mieux on se
porte, à cause de la souplesse apportée par cette profusion - et revoilà le
« total-pack » de la « totale-typo » qui revient en force, mais pas
exactement au sens de Blanchard !


Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.