RE: Bacchus, etc. [long! et plus !]

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxxxxxxxx>]

|-----Message d'origine-----
|De : typographie-owner@xxxxxxxx [mailto:typographie-owner@xxxxxxxx]De la
|part de Michel Bovani
|Après, on le compose (ils sont tous très laids, les codes typo,
|surtout le typo romand : le mien ressemble à un guide Michelin, en
|plus gris !), on le publie, on gagne plein de sous, et à nous la
|belle vie...
|
T'as raison, et moins on sera à se partager les droits, mieux ce sera :-))
Je poursuis, "à peine" plus sérieusement :
Certes, on n'est plus au plomb, donc peu de risque de maculer la couverture
ainsi. Mais c'est où la place d'un code ? Ceux qui n'ont jamais renversé de
café, de thé ou de jus quelconque sur leur clavier peuvent le trouver comme
ils le veulent ce code "cousin" plastifié gris ; pour moi, un code, c'est
fait pour servir. C'est d'ailleurs pourquoi je "passe" généralement mes deux
couches de ProLexis d'abord (l'ortho, puis la typo ; pour la gram, ça me
retarde, je prends mes risques). C'est assez vite fait, et je dois avouer
que je l'ai eu (légalement) gratis (ça m'a pris du temps de l'obtenir et de
le faire obtenir).
Ce qui me semble primordial, c'est qu'un futur code soit utilisé.
Réellement. Par le plus grand nombre possible de ceux qui produisent de
l'écrit destiné à une diffusion à plus de deux exemplaires (mais tant qu'à
faire, par tous).
Lors de la réunion évoquée par Jacques, je me suis permis de faire remarquer
que le code (l'un des codes) est de plus en plus absent des salles de
rédaction des petites structures. L'une (j'espère que c'est la moindre, je
n'en suis pas sûr) des raisons est qu'à mon sens les journaleux qui en
disposent le gardent chez eux. Qu'ils n'obtiendront même pas qu'on en achète
un seul. Naguère, dans certaines structures plus importantes, les codes
finissaient par disparaître, mais on pouvait poser la question du
renouvellement en réunion de délégués du personnel.
Si nouveau "code" (ou l'un des nouveaux codes) il y a, je le verrais bien en
.pdf (ou autre) et piraté (le CD coûte 5 FRF ; la surveillance de la
consommation de ramettes est plus ou moins rigoureuse). Et tant qu'à faire,
téléchargeable, graticiel (à vot' bon coeur, pour la suite). Je m'en
voudrais de tomber dans la "screugneugneuserie" sur les attributions de
subventions ou dans l'angélisme, mais, idéalement, j'estime que chaque
enseignant devrait pouvoir disposer du code "complet" sans qu'il en soit de
sa poche. Qu'il soit au moins disponible pour un prix dérisoire (en tout
cas, vraiment abordable) à toute personne suivant une formation à la PAO, au
journalisme, au secrétariat, etc., et qu'il figure systématiquement sur
toutes les listes d'ouvrages "à lire ou consulter" en fac.
Soyons réalistes, ne demandons pas à tous ceux qui produisent régulièrement
de l'écrit, avec un texteur doté d'un correcteur grammatical, de
s'interroger sur ce qu'il leur suggère (et de lire les explications).
N'espérons pas non plus qu'un code peu onéreux et vraiment "abordable"
(cette fois, sous divers sens) soit systématiquement consulté. Mais s'il
faut aller le dénicher dans des rayons d'un librairie bien achalandée (vous
en avez vu un, chez Continent ou Leclerc ?), et craquer un bifton, qui s'en
servira ?
S'il ne doit servir qu'à ceux qui, à présent, en utilisent déjà un, je
crains (espérant que les faits démentiront) que son usage s'étiolera, en
dépit d'une espérance de vie que je nous souhaite à tous au moins convenable
à nos propres yeux.