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Message : Re: Alain Hurtig (fut Re: Raymond Gid) (Paul Pichaureau) - Lundi 27 Novembre 2000 |
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Subject: | Re: Alain Hurtig (fut Re: Raymond Gid) |
Date: | Mon, 27 Nov 2000 20:45:07 +0100 |
From: | Paul Pichaureau <pichaureau.paul@xxxxxxxxxx> |
TB a écrit, le Lundi 27 Novembre 2000 14:07 : > » Question pour les gttsiens : pourquoi, à l'occasion (rare...), dans du > » texte dense, ne pas composer ainsi certaines formules brèves mais « > hautes » » ? > > Une intégrale ? une fraction ? Je ne l'ai jamais vu, et les lecteurs > scientifiques sont plutôt conservateurs (ils ne reconnaissent pas une > symbole s'il change de graisse ou passe en romain...). Mais ce serait > très intéressant à essayer. Quelqu'un connaît-il un logiciel qui > permette de faire ça de façon quasi-automatique ? (en fait, il > suffirait d'avoir un attribut d'habillage qui dise au texte de remplir > d'abord la colonne de gauche, puis celle de droite, alors qu'il me > semble que les logiciels du marché enjambent...) J'ai pas suivi le débat en détail, mais pour la question du texte "enjambant" une formule, ça me semblerait lisible... si on a peu de formules, sinon, c'est le bordel ! à tester, donc... Mais si le "ainsi" fait référence à une mise en page à la bordas, ça ne me semble pas praticable, parcequ'une formule ne coupera jamais le texte aussi nettement qu'une simple majuscule en gros corps. Juste pour glisser mes 2 pence : moi j'aime vraiment beaucoup le changement de paragraphe à la Bordas. Cela donne un petit coup de neuf à une idée moyenâgeuse : un texte dense, sans coupures optiquement flagrantes (pensez aux paragraphes de certains manuscrit, délimité simplement par une majuscule en rouge.) Bien sûr, on "voit" les changements de parapgraphes, mais on ne les "comprend" qu'à la lecture, alors qu'un saut de ligne permet tout de suite de faire la distinction, par exemple, entre un paragraphe introductif, un autre d'explication, un plus court donnant des explications et une conclusion. Ce que j'appelle "comprendre" la coupure c'est d'en assimiler en un coup d'oeil le sens. Je trouve que cela fait resplendir le style de l'écriture (ici de la fonte), mais que les colonnes sont beaucoup trop étriquées, et donc que les lettrines sont à l'étroit. La typographie ne semble pas couler de source (alors qu'elle doit au moins en donner l'illusion) et crée une tension très violente qui fait sortir le lecteur de sa lecture : on arrête de lire le livre et on se met à le regarder. -- Paul Pichaureau
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