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Message : Re: Re : Typographie du Gaffiot

(Alain Hurtig) - Lundi 12 Mars 2001
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Subject:    Re: Re : Typographie du Gaffiot
Date:    Mon, 12 Mar 2001 16:04:55 +0100
From:    Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxxxxxx>

At 15:46 +0100 12/03/01, Thierry Bouche wrote:
en fait, il ne reçoit jamais cette instruction : il reçoit un « xx
scalefont » où xx est donc le « corps »,

Tu pinailles ;-). Ça revient au même...

Il travaille sur les glyphes qui sont
définis par des courbes de Bézier,

Ça ne peut pas être si simple que ça, puisque dans une lettre, il y a des espaces hors-glyphes (les quatre talus). La lettre est contenue dans une boîte, avec du vide autour. Je ne comprends pas comment PostScript pourrait travailler _uniquement_ sur les courbes pour calculer son scalefont.

» Ça veut dire quoi, c'est grand
» comment, un « em » ?

c'est un cadratin.

Ça mesure combien, un cadratin, en langage PostScript (c'est quoi, un cadratin ?)

Rien. Ça signifie seulement que tous les caractères de la police
tiennent verticalement dans 1000 unités, déclarées comme étant le
corps, ou si tu préfères que toutes les polices sont dessinées en
corps mille, et réduites à un corps plus raisonnable pour servir.

Voyons si j'ai compris :

1. Une police est dessinée en corps 1 000 si la boîte fait 1 000 ems (cas classique, pas obligatoire). Elle est dessinée en corps 800 si la boîte fait 800 ems, etc. Il y a aussi le problème de la ligne de base, mais ne nous égarons pas. En tout cas, le glyphe proprement dit n'est pas directement concerné par le rééchelonnage.

2. Pour ripper en corps 10, PostScript rééchelonne le dessin vectoriel à 1 % des cordonnées originales et transforme les jolies courbes en pixels à la taille voulue.

C'est ça ?

En ce cas, ça mesure combien, un corps 1 000 (en n'en sort pas !)