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Message : Re: points typo

(Alain Hurtig) - Mercredi 09 Mai 2001
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Subject:    Re: points typo
Date:    Wed, 9 May 2001 17:27:23 +0200
From:    Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxxxxxx>

At 17:09 + 0200 9/05/01, Jacques Andre wrote :
>> -- est-ce que le point didot est encore utilisé ?
>
>en typo au plomb, sûrement oui. En Linotypie, déjà non je crois ! en PAO, non.
>
XPress comprend le point didot.. Mais le convertit immédiatement en
« points »... Qu'en est-il des autres logiciels ?

>Mais... il faut bien comprendre que le poit c'est surtout une question
>d'interlignage et par ailleurs de gravure de l'oeil sur le dit caractère.
>
Mais plus loin...
>Problème récurrent : qu'est ce qu'un point, c'est-à-dire qu'est-ce qu'on
>mesure
>?
On n'en sait rien, et c'est justement ça le problème (un problème pratique,
quotidien, dans la production : la bataille hauteur d'oeil vs force de
corps).

>Les dernières normes ISO n'ont pas été utilisées. L'usage "Adobe" (Desktop
>publishing point de 1/72 pouce américain) s'est imposé avec postScript & Co,
>mais déjà avant avec les photocmpos.
>
À noter quand même que Photoshop permet d'utiliser au choix le point = 1/72
de pouce (PostScript) ou 1/72,7 de pouce (imprimerie). Quand à Xpress, il
est très large d'esprit, puisqu'il permet de définir la valeur du point
entre 1/60 et 1/80 du pouce.

À quoi ça sert, je me le demande... Peut-être un complexe par rapport à
l'imprimerie, une fonction mise là dans les premières moutures des
logiciels et jamais enlevée.

>Je sens qu'il est grand temps que je remette à cuire mon article sur la triste
>histoire du point typographique et comment on est passé de la notion de
>surface
>à celle de hauteur, puis de largeur puis de plus rien du tout !
>
À rajouter à tes méditations : le point, division du pouce, est utilisé
pour la reproduction de l'image (une image à 300 points par pouce
[300 dpi]). C'est un sacré méli-mélo ;-).
-- 
« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.