Re: interlignes (était : Espaces)

["Paul Pichaureau" <paulp@xxxxxxxxx>]

> Nils Gesbert wrote:
> >
> > Est-ce que je me trompe en disant que prendre un interligne égal au
corps
> > signifie renoncer aux accents sur les grandes capitales ?
>
> On s'est moqué de moi après que j'aie écrit ici ceci que je répète (maso)
:
> Un des avantages du point didot par rapport au pica c'est que pour une
hauteur
> d'oeil identique, le point didot (qui est donc plus grand que le pica)
laisse
> plus de place pour les accents et c'est une des raisons pour lesquelles on
a
> longtemps utilisé le didot en Suède (pour mettre des Å). J'avais aussi
dessiné
> ce qui se passe à partir d'une photo que je ne retrouve plus, mais qui
montrait
> deux caractères en plomb fondus l'un en pica (à gauche) et l'autre en
didot :
> http://www.irisa.fr/faqtypo.picadidot.pdf

  Je ne trouve pas ça bête du tout.

  Supposons qu'on passe d'un caractère dessiné en pica au même en didot par
une simple homotéthie (ce qui ne me semble pas évident du tout), alors
l'espace entre le haut de l'accent et le haut du poinçon va être plus
important dans le cas du didot.

  Si par exemple le dessinateur prévoit 1 millimètre entre le haut de
l'accent et le bord supérieur (dont j'ignore le nom) en pica, il y aura donc
1,1 mm en didot. De même entre le bas du dessin d'un "p" et le bas du
morceau de plomb qui contient ce p. Bref, on gagne de la place en "vraies"
grandeur.

  Maintenant si on suppose qu'on passe de l'un à l'autre sans homothéthie,
c'est-à-dire qu'on décrète que le dessin d'un glyphe sera le même, alors là,
c'est évident, il n'y a qu'à regarder le dessin de Jacques.


                        Paul
>
>
> --
> Jacques André
> Irisa/Inria-Rennes,   Campus de Beaulieu,  F-35042 Rennes Cedex,   France
> Tél. : +33 2 99 84 73 50,  fax : +33 2 99 84 71 71, email :
jandre@xxxxxxxx
>