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Message : Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou les éditeurs ?

(fidelite) - Mardi 15 Juillet 2003
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Subject:    Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou les éditeurs ?
Date:    Tue, 15 Jul 2003 20:19:18 +0200 (MEST)
From:    fidelite@xxxxxxxxxxx

>Schéhérazade comme Schtroumpf ne pose pas problème.

Vous voulez dire : Schéhérazade, à l'inverse de Schtroumpf, peut poser problème parce qu'une voyelle suit le « sch » alors que dans Schtroumpf on a une consonne qui rend imprononçable effectivement un supposé *sktroumpf comme le dit très bien Anne.
Je continue de rester sur ma position : un quidam francophone lisant Shéhérazade ne dira pas autre chose que « ché(é)razad ». On devrait faire le test sur un (ou deux ?) échantillon de 1000 personnes francophones au hasard : leur présenter les deux graphies et leur demander comment elles prononceraient le mot (c'est pour ça que je suggère deux échantillons : ils n'iront probablement pas lire le mot autrement s'ils voient les deux graphies consécutivement). Le résultat, je vous le garantis, sera que Shéhérazade sera toujours prononcé « ch » tandis que Schéhérazade rencontrera des « sk », même en quantité minime.

(Remarquez que j'utilise le ch pour désigner la prononciation que nous lui connaissons.)

Jean-Marie Schwartz