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Message : Re: [typo] biblio en français , "in" ou "dans"

(Didier Pemerle) - Jeudi 02 Avril 2009
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Subject:    Re: [typo] biblio en français , "in" ou "dans"
Date:    Thu, 2 Apr 2009 22:39:45 +0200
From:    Didier Pemerle <didpem@xxxxxxx>


Le 2 avr. 09 à 21:24, Jacques Melot a écrit :

 Le 2009-04-02, à 21:01 +0200, nous recevions de Alain Hurtig :

At 18:43 +0000 2/04/09, Jacques Melot wrote:
>[J. M.]   Limité par... le nombre de leurs utilisateurs ? Là tu me
>surprend !
>
Je me surprends parfois moi-même :-).

>Il était pourtant clair, me semble-t-il, que nous parlions des
>possibilités d'_expression_. Il n'y a pas de science possible en faisant
>usage d'une lingua franca, par exemple.
>
Elle a pourtant servi à ça, entre autres, pendant fort longtemps. Ça veut
dire quoi, une langue qui aurait « un usage limité » ?


[J. M.]   Vocabulaire limité, restreint au domaine du commerce de base par exemple, et peu de possiblités d'abstraction.

Si la catégorisation d'objets (aussi bien animaux et plantes) est l'effet d'une "possibilité d'abstraction", je crois, pour avoir entendu parler de l'inuit, de quelques langues amérindiennes, qu'on n'a pas besoin de lexique spécifique pour ce faire : les mots de tous les jours *pourraient* y suffire. Il me semble, par ailleurs, que quand un Nambikwara fait, par exemple, une objection à un colocuteur, il fait preuve d'autant d'abstraction que quiconque sur Terre. Le problème, c'est plutôt : est-ce que le classement des plantes par un Amazonien a une valeur scientifique telle qu'on l'entend dans le monde dit "occidental" ? Autrement dit, vous semblez désigner plutôt le *contenu* de cet abstrait. Ou, pour être plus précis : Linné *satisfait* mieux notre besoin réel, justifié, d'abstraction, que le classement opéré par un Amérindien. Cela dit, je ne suis pas relativiste (c'est-à-dire : je ne suis pas je-m'en-foutiste, mais j'ai la flemme de développer). 
Je rappelle aussi, en passant, que c'est le commerce (de base ?) qui a, en Mésopotamie, détermine l'apparition de l'écriture. Oui, bon, c'est un argument de mauvaise foi.
D.