Début du message réexpédié : Date : 10 août 2009 13:28:46 GMT+00:00 Objet : Rép : [typo] alphabet islandais
Le 2009-08-10, à 11:24 +0000, nous recevions de Jacques Melot :
[J. M.] P.-.S. Le rôle des translittération est limité, servant essentiellement à fournir un caractère de remplacement à des lettres inconnues des utilisateurs d'un alphabet donné, non ou certainement beaucoup moins à aider la prononciation : le l barré du polonais est très généralement laissé tel quel par les puristes ou ceux qui ont les connaissances informatiques nécessaire à faire apparaître cette lettre, ou, sinon, remplacé par l, voisin visuellement, jamais, que je sache, par une lettre ou un groupe de lettre aidant la prononciation (par exemple w). Cela est confirmé par le fait - on n'y pense pas spontanément, mais c'est tout de même patent - qu'on ne remplace pas ni systématiquement ni ponctuellement le v de l'allemand par f (Carl fon Linné... non merci !), ni le g du hongrois magyar par d, etc., et que dès qu'il s'agit de remplacer les caractères d'un alphabet aux caractères visuellement en moyenne nettement différents du nôtre, on se sent beaucoup beaucoup moins contraint dans le choix de la translittération (caractères grecs, cyrilliques, etc.).
[J. M.] Il y a aussi le cas, identique à celui de magyar, du nom de l'homme politique polonais (Lech) Wałęsa, pronnoncé en France uniformément à la française (« valéza »), c'est-à-dire de manière très différente du polonais (en gros : vaouinsa), au point d'en être totalement méconnaissable par les locuteurs de cette langue.
[J. M.] Il fut un temps où il en allait autrement. Je me souviens que, à la T. S. F., les journalistes français prononçaient à la suédoise le nom du Secrétaire général de l'O. N. U. de l'époque, Dag Hammarskjöld (prononciation suédoise : Hammarcheuld).
J. M.
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