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Message : RE: [typo] De l'écrit inclusif

(jtombeur) - Mardi 09 Mars 2021
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Subject:    RE: [typo] De l'écrit inclusif
Date:    Tue, 9 Mar 2021 13:53:22 +0100 (CET)
From:    jtombeur@xxxxxxxxxxx

Ah voui, cela me revient, c'était aussi avec elle que j'avais échangé des messages sur une liste.
Ou alors, ma correspondante québécoise me citait Viennot (et peu importe, vieilles lunes...).
Elle entretient un site perso (son prenomnom sans point), domaine fr
(SFR me retoque tout message incluant une adresse réticulaire (one URL) , considérant que je pourrriélise ; évidemment, ayant révisé des textes universitaires pour des copines, relisant et effectuant des recherches pour un pote écrivain et universitaire à la retraite, mes courriels surabondaient en liens).
Site intéressant, celui de Viennot, car entre autres, des articles non publiés ou d'autres tronqués sur les sites de presse payants, sont disponibles en PDF parfois.

Sur les réticences, je ne sais s'il y a des trucs sur l'opposition chairman/chairwoman, mais la question est aussi vaguement intéressante pour l'anglais. Au Québec les débats remontent aux années 1970. 
Bon, reprenons peut-être des occupations normales.

â??
 
De : thuwart@xxxxxxxxxxx
A : typographie@xxxxxxxx
Envoyé: mardi 9 Mars 2021 12:44
Objet : RE: [typo] De l'écrit inclusif
 

Bonjour,

 

Ne parlait-on pas plutôt de « Ã?liane Viennot Â» (et non « Hélène Vienot Â») ?

 

Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/�liane_Viennot où on trouve ceci:

 

Dans son livre Non, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin ! Petite histoire des résistances de la langue française, Ã?liane Viennot s'efforce de démontrer que les règles de la langue française â?? en particulier la règle « le masculin l'emporte sur le féminin Â» (voir Règle de primauté du masculin) â?? ont été imposées au terme de vifs et longs débats témoignant davantage, selon elle, d'un rapport de force défavorable aux femmes que d'une démarche linguistique scientifique. Elle rappelle que les noms de métier et de fonction féminisés qui existaient au Moyen Ã?ge et au début de la Renaissance ont peu à peu été proscrits à partir du xviie siècle : ainsi de l'évolution d'usage puis de la disparition du terme « autrice Â». Plutôt que de féminisation de la langue française, elle crée le concept de « démasculinisation Â» de la langue.