Re:Sigles

[Gilles Perez <gperez@xxxxxxxxxxxxxxxxxxx>]

>	Comment doit-on composer par exemple CEA (Commissariat à l'Énergie
>Atomique): C.É.A., C.E.A., CÉA ? Et EDF: É.D.F., E.D.F., ÉDF, etc. Mon code

Personnellement, je ne mets plus de points depuis un moment (si j'en mets,
je les fais suivre d'une espace), je n'accentue pas ces majuscules-là.
Pourquoi dérogé-je à la lettre d'accentuations des majuscules que je prône
par ailleurs ? Parce que sur pas mal de sigles, ça va à l'encontre de la
prononciation de ceux-ci. Je travaille par exemple au Centre d'études et de
recherches sociocritiques, siglé en CERS et prononcé sèrss. Si je devais
écrire CÉRS, ça me choquerait. De même, j'accentue CÉDEX alors que le
premier E correspond à « entreprise ». Je suis là-dessus Grevisse qui
demande à accentuer Bénélux et consorts. Pour moi, cela devient des mots à
part entière.
Mais attention : c'est ce que je pratique et pas mal de code typo sont
contre moi (dont celui de l'imprimerie nationale).

>propose par exemple I.N.S.E.E. et AFNOR, quelle est la philosophie de la
>chose ? Quand à l'École Centrale des Arts et Manufactures, le code se
>trompe quand il propose É.C.A.M., c'est le sigle de l'École Catholique des
>Arts et Métiers. Le vrai sigle déposé est ECP (ou ÉCP, E.C.P. etc pour
>École Centrale Paris), je le sais, j'en suis. Question annexe : si le sigle
>est composé avec des points et qu'il termine un phrase, doit-on redoubler
>le point (c'est moche) ?

« Non » répondent tous les codes typo en choeur.

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