Re: Calibrage

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>]

J'écris tout le temps, aujourd'hui (c'est pour me rattraper d'un long
silence...)

At 17:02 -0700 8/04/97, Paul Pichaureau wrote:
>  Un ami journaliste me dit que dans son magazine, les articles sont «
>mesures » en feuillet. Par defaut, il tape son texte en times 12 pt
>simple interligne, avec des marges de 1,5 cm (ou quelque chose comme
>ca), et il envoie le fichier directement a la mise en page.
>
Journaliste je fus. Journaliste qui écrivait, et aussi secrétaire de
rédaction (mise en pages dans quelques quotidiens).

Quand on écrit, les feuillets sont calibrés : 25 lignes de 60 signes, soit
1 500 signes. Avec tous ces machins de Times et autres polices
non-proportionnelles, on est supposé indiquer le nombre de signes de
l'article à la fin de son papier.

Quand on calibre avant la mise en pages, on évalue d'un coup d'oeil le
volume, et on sait empiriquement quelle place ça va prendre. Et on dessine
sa page de quotidien en fonction de...

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Mais... « Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent
pas connaître ».

On envoyait en ce temps-là les articles en composition (photocompo le plus
souvent, mais j'ai connu le plomb), et il y avait toujours des surprises
quand les bromures revenaient. C'était il y a 10 ans et plus, autant dire
une éternité. Je ne sais pas du tout comment ça se passe avec la PAO.

Alain Hurtig         alain.hurtig@xxxxxx
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« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.