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Message : Re: [UNICODE] Definition du glyphe

(Paul Terray) - Vendredi 11 Avril 1997
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Subject:    Re: [UNICODE] Definition du glyphe
Date:    Fri, 11 Apr 1997 17:45:45 +0200
From:    Paul Terray <pte@xxxxxxxxxxxxxxxxxx>

Le 12/04/97 à 0:17 +0200, vous avez écrit:
>  typème : unité d'image typographique
>
>  Pour l'instant cette définition me plait bien, puisqu'une image
>typographique (lettre accentuée, symboles complexes,...) est constituée
>de typèmes. De toutes manières, il faut s'affranchir complétement de
>toutes relations avec la grammaire, la phonétique, etc. pour n'aboutir
>qu'à une définition typographique. Ce qui n'empêche pas de s'inspirer du
>travail des voisins ;-)

Bon, alors travaillons le rapport entre le typème (unité traité par notre
nouvelle norme) et le ... défini par UNICODE. Que doit-on spécifier ? Déjà,
en tant qu'informaticien travaillant sur le texte, je veux pouvoir utiliser
les outils de traitement linguistique (rien de très compliqué : je veux par
exemple pouvoir chercher un nom, un symbole, compter des occurences de
mots, faire des stats de placement, etc...). Ca parait simple, mais ça, je
ne peux déjà plus le faire sur du PDF. Il a perdu en cohérence linguistique
ce qu'il a gagné en liberté typographique, au niveau du caractère comme de
la mise-en-page.

Autrement dit, je veux une catégorisation de la mise-en-page. Désolé Alain,
mais là, SGML me semble une bonne option. Vu qu'il me permet de définir des
bornes pour marquer mon document, je peux définir à l'aide de ces bornes
des approches particulières, des niveaux de ligature ou des ligatures
précises, des césures optionnelles, et surtout, vu le sujet, définir le
typème que je veux à partir du graphème stocké. Un marquage précis
typographique, qui peut résulter (en première approximation) d'une
traduction d'un marquage SGML de plus haut niveau (LaTeX, par exemple).

SGML en soit n'est pas opératif (ou très peu), il permet juste de définir
une structure de marquage. <maj>d</maj>onc,<nsec>je peux imaginer une façon
de mettre en page mon document sans en enlever la partie
linguistique,<nsec>et en permettant des travaux plutôt
«<qquad>systématique<qquad>». Il est évident qu'il ne faut pas réfléchir
sur la définition de la norme elle-même, mais sur la façon de catégoriser
les différents attributs typographiques. Et il est également évident que le
travail de marquage se fait à l'aide de logiciel (à quand l'extension
Xpress qui génère un marquage typo SGML ?).

--
Paul Terray - Service d'Informatique Médicale de l'AP/HP
91, bd de l'hôpital 75013 Paris  -  tel : 01 40 77 96 02
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