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Message : Re: [UNICODE] Definition du glyphe

(Thierry Bouche) - Vendredi 11 Avril 1997
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Subject:    Re: [UNICODE] Definition du glyphe
Date:    Fri, 11 Apr 1997 13:46:46 +0200 (MET DST)
From:    Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>

Concernant « Re: [UNICODE] Definition du glyphe », Hugues RICHARD écrit :
 > Ne pourrait-on pas definir un "typeme" comme "element graphique  
 > necessaire au rendu visuel d'un texte pouvant etre la base d'un  
 > caractere (au sens informatique du terme) en lui meme ou une
 > composante partielle d'un caratere (ex : accent)" ?

il faut se méfier, et bien voir que ce dont nous voulons parler, est
effectivement transversal à une notion lingusitique ou sémantique,
mais à la rigueur plutôt sémiotique, « typème » serait donc l'unité de
d'image typographique (que les programmes vont simplement manipuler en
tant qu'objet). Selon la police, la lettre é peut être un ou la
combinaison de deux typèmes, mais ffi peut aussi être un ou deux ou
trois typèmes, donc un typème peut être plus d'un caractère (ligature)
ou moins (accent) ou carrément autre chose (anglaise de didot). 

 > 
 > Je crois qu'il ne faut s'ffranchir de la notion de sons ou de
 > caractere (linguistique, grammatical ou orthographique). On a  
 > besoin de signe non prononcable en typographie. 

ouiu, et il faut évidemment inclure les espaces, la ponctuation, les
attributs purement typographiques...

C'est au  
 > programme (ou a l'API de texte) de faire la correspondance entre  
 > une representation avec des "typeme" et une representation  
 > phonetiques (par ex : pour les correcteurs orthographique), selon  
 > des regles propres a chaque langue. De meme le programme (ou  
 > l'API de texte) devrait etre a meme de proposer une  
 > representation en "typeme" pour une representation phonetique  
 > donnee (c-a-d ASCII). L'intelligence de conversion se situant  
 > dans le logiciel/API et non dans le police (plus souple pour les  
 > evolutions futures).
 > 

oui, oui, je n'ai pas dit autre chose j'ai simplement remaqrué que
cette intelligence se réalise sous forme de possibilité des programmes
d'interagir avec la fonte utilisée, pas seulement des algorithmes au
niveau du codage, puisque les fontes sont des objets variés, et que le
simple codage géré par le programme est probablement différent de
ce dont la fonte dispose (exemple, je tape <z chech>, le programme ne
sait pas s'il doit imprimer un glyphe composé de deux typèmes, ou s'il
imprime directement le typème existant dans la fonte, et ça seule la
fonte le sait).

 > Hugues.
 > 

thierry