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Message : Re: Gras

(Philippe JALLON) - Vendredi 19 Septembre 1997
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Subject:    Re: Gras
Date:    Fri, 19 Sep 1997 22:49:47 +0200
From:    Philippe JALLON <panafmed@xxxxxxxxxxx>

>Peut être ne parlons nous pas de
>la même chose mais j'ai l'impression que dans le cas des sigles les
>points d'abréviation allourdissent l'ensemble. En particulier lorsqu'il
>s'agit d'acronymes ou de sigles connnus.

Un acronyme se prononce ; un sigle s'épelle. Autrement dit, un "acronyme"
entrecoupé de points devient en principe un sigle.

Exemple (sans considération pour l'usage actuel, qui consiste à écrire "sida")
SIDA est un acronyme.
S.I.D.A. serait un sigle si on l'épelait (S, I, D, A), ce que personne ne
fait. L'usage actuel, en supprimant les points, me semble fort louable :
primo, il "éclaicit" le texte ; secundo, le point marque une "rupture" au
moins théorique dans l'énonciation, donc la pronciation de l'acronyme
"sida" serait "graphiquement" plus plausible avec "SIDA" qu'avec "S.I.DA.".

En revanche, la graphie des sigles à deux lettres peut inciter à mettre les
points, du moins s'il peut naître quelque ambiguïté, notamment dans la
titraille en capitales.

Exemple :
JO : "SYDNEY, C'EST DEMAIN !"
C'est une interview de mon pote australien Jo, ou c'est au sujet des jeux
Olympiques ?
Sur ce sujet, on notera que le "Journal officiel de la République
française" est mis en ligne sous le code "JOEL" (curieux calembour pour une
si austère publication).

Si cela en intéresse quelques-uns, nous pourrions peut-être évoquer la
composante "sigles et acronymes" des chartes typographiques de chacun.
Qu'en pensez-vous ?


Philippe JALLON	panafmed@xxxxxxxxxxx
Directeur de la publication / Chief Editor	Médias interAfrique
(magazine mensuel / monthly publication)
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