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Message : Re: l'appel déchirant de la note de bas de page* (Olivier RANDIER) - Lundi 05 Janvier 1998 |
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Subject: | Re: l'appel déchirant de la note de bas de page* |
Date: | Mon, 5 Jan 1998 02:21:47 +0100 |
From: | Olivier RANDIER <orandier@xxxxxxxxxxx> |
>At 15:08 +0100 2/01/98, Eric Angelini wrote: >>... ds un autre registre, mais tjrs 'lecture moderne', je préfère que les >>numéros qui renvoient en notes de bas de page soient très gros, du >>style (1) plutôt que ° ; (<- soit 'exposant 1', que je n'arrive pas à >>reproduire >> >Je ne suis vraiment pas d'accord ;-). Ah que moi non plus ! >Cela étant, ce problème de l'appel de note est évidemment délicat. Trop >discret, il risque de ne pas être bien perçu ; trop gros, il est trop >visible, et on se demande alors pourquoi l'auteur n'a pas intégré le texte >de ses notes dans le texte, s'il tient tant à ce qu'on les lise. En tant que lecteur, je trouve que l'on exagère ce problème de perception. Un simple appel de note en chiffre supérieur suffit largement, la plupart du temps. Si petit soit-il, il se repère immédiatement, simplement par la rupture d'échelle qu'il représente. Ce sont les auteurs, à mon sens, qui poussent à l'appel de note tonitruant. Et s'ils étaient raisonnables, on pourrait se contenter des astérisques, le plus souvent. Et d'une façon générale, je trouve que les notes sont souvent simplement une preuve de l'incapacité de l'auteur à intégrer harmonieusement ses digressions dans son texte (pas taper !). Leur abus est souvent pénible pour le lecteur, parce que cela rompt la linéarité de la lecture. >J'avais trouvé un moyen terme, avec le chiffre en exposant encadré par des >parenthèses de la force de corps du texte courant, mais le client de >l'époque n'avait pas aimé, et j'ai abandonné. Ben, je suis d'accord avec ton client, moi ;-) L'I.N. recommmande d'ailleurs de proscrire cet usage, qui me paraît typographiquement absurde. Je serais plus partisan, s'il faut vraiment mettre en valeur l'appel de note, de l'idée que tu avais évoqué du chiffre supérieur seul, mais en gras. Dans le genre ch..., moi, j'ai régulièrement des appels de références bibliographiques surmultipliés dans les brochures et aides de visites pour visiteurs médicaux que je me coltine à longueur d'année <g>. C'est du style : blablabla bla blabla (1, 2, 3, 4, 5, ..., 14,15). Et je n'exagère pas ;-(. Impossible d'omettre les parenthèses, évidemment ; dans le corps du texte, ça prend une place folle ; et en supérieur, ça fait un gros trou comme ça : lxlxlxl°°°°°°°. Sur un titre centré (oui, ils mettent des appels de référence dans les titres !), c'est pratique :( J'avais évoqué ce problème, il y a longtemps, avec Jean-Denis, qui m'avait suggéré de mettre un appel de note, et un renvoi à la biblio dans la note, mais ça m'a paru impraticable - et en tout cas "invendable" -, cela aurait fait des notes du genre : * 1, 2, 3, 4, 5, ..., 14, 15. (!) Pour le moment, faute d'une idée géniale, je me suis résolu à admettre le gros trou, et je vais même jusqu'à accepter (clientum rex !) l'omission de l'espace après les virgules, pour en minimiser l'effet. Mais je ne peux pas dire que je trouve cela satisfaisant. >Bref, le problème n'est pas résolu - j'ai vu dans un numéro de Gut un >curieux système, avec une astérisque pour une note dans le titre d'un >article, une croix suivie d'une double croix pour deux notes sous la >responsabilité du traducteur, et enfin des appels de notes « normaux », en >chiffres romains. Jacques André a mis la main à tout cela, et nous >expliquera peut-être ce qui justifiait un système aussi compliqué ;-) >(d'autant que la première croix m'a fait pensé que l'auteur était mort, ce >qui est peu probable puisqu'on apprend dans la note qu'il a numéro de >téléphone ;-)) Non, la croix indique simplement que l'auteur a abusé de la Mort noire ;-) >J'avais aussi pensé à la possibilité de monter un double système, l'un >référent à l'appareil savant (références bibliographiques par exemple) et >l'autre aux commentaires marginaux, le premier appareil étant rejeté en fin >de volume. J'avoue ne pas avoir trouvé de solution satisfaisante, >c'est-à-dire n'entraînant pas de confusion chez le lecteur. Si quelqu'un a >une idée... Ben, je verrais deux solutions, d'après l'I.N. : - si les commentaires marginaux n'excèdent jamais trois notes par pages : astérisques pour ceux-ci, et chiffres supérieurs pour l'appareil savant. - sinon, et s'il n'y a pas, aussi, des variantes (!), lettres en supérieur romain pour les commentaires marginaux, et chiffres supérieurs pour l'appareil savant. Là, on peut envisager d'adopter les chiffres supérieurs entre parenthèses qui permettent de référencer les notes sur l'ensemble de l'ouvrage, évitant ainsi les contrôles récursifs de la position de l'appel. * Bonne année, bonne santé, et tout, et tout ! P.S. Je suis allé à l'adresse que tu m'as donné pour la liste XPress. J'a cherché partout, rin trouvé ! :( Olivier RANDIER -- Experluette mailto:orandier@xxxxxxxxxxx http://perso.wanadoo.fr/thierry.vidal/ Claviers et scripts WorldScript translittérés pour faciliter la composition des langues est-européennes, du grec et du cyrillique.
- Re: La virgule et les espaces, Eric Angelini (02/01/1998)
- Appels de notes, Alain Hurtig (02/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Olivier RANDIER <=
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Alain Hurtig (05/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Thierry Bouche (05/01/1998)
- La rupture et la continuité..., Paul Terray (05/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Jacques Andre (05/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Jacques Melot (05/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Paul Pichaureau (06/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Olivier RANDIER (08/01/1998)