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Message : [K2] & sci (limite)

(Thierry Bouche) - Mercredi 25 Février 1998
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Subject:    [K2] & sci (limite)
Date:    Wed, 25 Feb 1998 18:51:13 +0100 (MET)
From:    Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>

bon, j'ai hésité à envoyer ça sur la liste, mais comme ça s'est étoffé
en cours de route... [ça va permettre de tester le nouvel animateur;-]

> ppichaur@xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx affirme :

>   Je me doute bien que la composition des maths soit quelque chose de
> réalisable, et je me doute bien qu'on peut même faire un produit de
> rêve, avec dix milles paramètres par symbole, douze cent polices
> mathématiques, des milliers de superbes formats et j'en passe et des
> meilleures.
> 
>   Evidemment, faut penser à l'interface graphique, à payer les
> développeurs, les concepteurs de fontes, et j'en passe et des meilleurs.
> Et puis, il y à si peu de chose à faire par ailleurs ! Mais vu
> l'enthousiasme délirant du tandem Bouche and Curis, je me demande
> vraiment ou est le problème.
> 


Je ne comprends pas ton énervement. Rien de délirant à ça. Les
algorithmes actuels de tex manquent de souplesse, ainsi que la gestion
des fontes. Par exemple, il semblerait qu'on ne peut pas faire un
radical en tex autrement qu'avec un filet (ce qui peut poser des pb en
présence de plusieurs résolutions). Il y a beaucoup trop de
`hard-wired' dans le comportement de tex, et beaucoup trop d'astuces
tordues (esprit facétieux de ce cher Don...) Avoir ce code (ou disons
ces fonctionnalités) nettoyé et homogénéisé avec quelque chose de
moderne qui marche serait une chance énorme. Maintenant, un truc comme
ça n'est pas nécessairement wysiwig, on pourrait très bien choisir son
interface pour coder les formules : éditeur d'équation, fenêtre à la
SciWord dans laquelle on entre le code tex qui affiche le bon résultat
qu'on pourrait directement éditer ou retoucher ensuite. Tout ça me
semble vraiment dans le domaine du réalisable.

> > On
> > peut donc imaginer qu'il existe des bibliothèques modulaires 

>   Ah, la, on devient plus sérieux. Evidemment, l'idée de module à la

grrr :-(

> Xpress est bonne, même si il y a des risques de dérive commerciales.
> N'empêche que l'aspect scientifique ne me semble pas fondamentale : en
> clair, un module Science oui, bien sur, mais dans le noyau, un strict
> minimum.

je ne crois pas que ça tienne debout. Comment mettre en place un
« module Science » sans avoir dans le noyau la possibilité de placer
les caractères un peu n'importe où verticalement, de composer des
blocs à partir de sous-blocs non juxtaposés horizontalement, d'avoir
des notions de positions relatives séparément pour les indices, les
exposants (penser aux intégrales). Et une fois tout ça dans le noyau,
pourquoi ne pas s'en servir ?????

> 
> > Au fait, je signale l'existence de techexplorer, un plug-ins 

>   C'est là un exemple qui va dans mon sens : comment se fait-il, alors

quel sens ? [désolé, mais la communication passe mal]

> que TeX à 20 ans, qu'aujourd'hui pas une application ne se fasse sans
> souris, menu déroulant, etc. qu'on mette tant de temps à installer les
> maths sur le web, et les souris dans TeX ?
> 

tu sais, toi ?

   Thierry Bouche.       -----       thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx
          http://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~bouche/

PS une idée qui n'était pas encore apparue : possibilité de
non-wysiwyg pour paramétrer finement dans des conditions critiques
(notion de fenêtres popup acceptant un langage de commmande). Ça
pourrait  s'étendre à rentrer des coordonnées pour des alignements
parfaits, changer des attributs ou des paramètres sur un objet,
etc. come on le voit déjà dans des programmes de dessin. Qu'en
dîtes-vous ?