Re: A propos des manuels d'Yves Perrousseaux

[Jacques Melot <melot@xxxxxx>]

 Le 12/03/98, à 20:01 +0000, nous recevions de Christophe Labouisse :

>Paul Pichaureau <ppichaur@xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx> writes:
>
>>   Je pensais que c'était une habitude anglo-saxonne. Mais je trouve ça
>
>C'est aussi ce que je pensais. C'est vrai aussi que l'usage du retrait
>à partir du deuxième paragraphe permet de rester cohérent avec les
>lettrines.
>
>> assez élégant, personnellement. Tu peux nous donner les arguments du
>> Perrousseaux ?
>
>« Dans un texte courant comme celui d'un livre, d'une revue ou d'une
>plaquette, *le retrait du texte en début de paragraphe matérialise le
>nouvel alinéa* afin d'indiquer au lecteur qu'il s'agit bien d'un
>*nouveau* paragraphe. Cette disposition typographique a comme raison
>d'être d'éviter la confusion quand la dernière ligne du paragraphe
>précédent se termine complètement à droite de la justification.
>
>« Ce qui veut dire que le premier paragraphe (qu'il soit orné d'une
>lettrine ou non) *début à gauche* car il n'offre aucune ambiguïté de
>compréhension. *Ce n'est qu'à partir du deuxième paragraphe que l'on
>procède au retrait de la première ligne.


   Cela c'est de la pure logique sèche, ce n'est pas de la typographie. La
logique, dans ce cas au moins, cède devant l'effet produit - là on est en
pleine typographie ! -  et je vois plus de raisons d'appliquer le même
retrait au premier paragraphe que de faire le contraire. L'effet esthétique
provenant de l'homogénéité me semble déterminant. Nous parlons de
typographie française relativement à la typographie anglaise : l'usage
français est de procéder à un retrait même pour le premier paragraphe.


>« Quand un texte est interrompu entre deux paragraphes par des
>illustrations, des tableaux ou un grand blanc, le premier paragraphe
>suivant peut commencer justifié à gauche aussi (mais ce n'est pas une
>obligation) dans le cas où le découpage du texte s'y prête. »

   Salutations amicales,

Jacques Melot, Reykjavík
melot@xxxxxx