Archive Liste Typographie
Message : RE: La derive des mailing-listes

(Alain Hurtig) - Dimanche 31 Mai 1998
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    RE: La derive des mailing-listes
Date:    Sun, 31 May 1998 15:20:18 +0200
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>

At 7:30 -0400 31/05/98, Patrick Andries wrote:
>Cette réponse est-elle hors charte ? Parler des noms des lettres
>constitue-t-il
>une dérive ?
>
Je ne sais pas : je ne suis plus le « flic-en-titre » de la liste
(autrement nommé « animateur ») :-). Mais votre réponse m'intéresse, et de
toute évidence elle m'apporte quelque chose. En ce sens, sa place est ici,
je crois.

D'autre part, le risque de dérive existe forcément, puisque c'est bien de
langage dont il est question ici. Il existe constament, et personne, pas
plus moi qu'un autre, n'y a échappé. Aussi n'étiez-vous évidemment pas visé
par mon courroux, bien au contraire. Mais ce risque (que nous n'avions, je
crois, pas mesuré à ola naissance de la liste, alors que nous étions
inquiets de « guerres de religions » entre sectateurs de tel ou tel OSD, ou
de tel ou tel logiciel, par exemple, guerres qui n'ont pourtant
pratiquement pas eu lieu), ce risdque, disais-je, implique à mon sens une
grande auto-discipline.

Que diraient les gens de France-Langue (abonnés ou pas à la liste Typo), si
les débats de leur liste se metteaient à tourner autour d'histoires de
dessins d'accent sur les capitales, ou de gestion des lettrines, ou
d'adéquation d'une certaine police à la mise en forme de tel ou tel texte ?
Ils seraient (légitimement) furieux, non ?

>Si c'est le cas je me désabonnerai.
>
Ce serait dommage : cette liste s'enrichit de la diversité de point de vue
de ceux qui y contribuent.

Alain Hurtig                                         mailto:alain.hurtig@xxxxxx
-------------------------------------------------------------------------------
J'apprends à vouloir tout et à n'attendre rien, guidé par la seule
constance d'être humain et la conscience de ne l'être jamais assez.
   Raoul Vaneigem, _Nous qui désirons sans fin_.