Re: Qualité & typographie

[Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

» >coquilles, désservis
» 
» On n'est jamais si bien desservi que par une coquille... ;-)

ça va dans le censse de ce que je disais...

» Ai-je bien compris ? Un auteur qui intenterait un procès à un éditeur dont
» il estime qu'il a dénaturé son OEUVRE 

Non : un lecteur de journal qui intenterait un procès au journal qui
lui a vendu un produit faisandé. Si j'achète une bouteille de vin
bouchonnée, je peux la rendre (ils la remettent en rayon, c'est une
autre histoire), si le joujou électronique de mon fiston fait « blip
blip » au lieu de « blop bloup » on me l'échange gracieusement. Si le
journal que j'achète est plein d'inexactitudes, de coquilles, de
fautes d'ortho & de typo au point d'être illisible : quel est mon
recours ?

L'idée de Méron est qu'il y a un respect minimum du consommateur, qui
n'est plus la règle, que le seul moyen de raisonner la profession est
peut-être de la mettre à l'amande.

Dans le même ordre d'idée : dans ma jeunesse, les livres de poches
avaient tous une mention du genre « Nos tirages sont tels qu'on ne
peut assurer la qualité de tous nos produits, nous serons heureux
d'échanger votre exemplaire s'il se révélait défectueux. » (ce qui ne
pouvait concerner, évidemment, qu'un défaut d'encrage ou de
façonnage). Depuis que les poches ne sont plus brochés, mais dos
carré-collé, avec une colle cassante et imprimés sur un mauvais
bouffant rigide, tu parles comme elle a disparu, ladite mention : ces
livres se cassent irrémédiablement à la troisième ou quatrième
consultation ! Pourtant, on les paye plus  cher... 
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  ThB 
   ~