Re: SMF Baskerville : une approche critique

[Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx>]

> j'ai pas mal d'exemples classiques qui sont comme ça. On peut
> évidemment accepter au plomb, voire en photocompo, que l'imprimeur
> dispose d'un jeu de grands symboles, d'une police grecque, d'une autre
> hébreuse, etc. Et de toujours les employer indépendamment de la typo
> du texte. Je reconnais que ces incohérences de graisse ternissent le
> propos de Yannis.

Au fait, j'ai oublié, il semble que les éditions Dunod disposent d'un 
symbole de sommation extensible en longueur (_in_ cours de spéciales 
d'Arnaudiès), jamais vu ça ailleurs...

> Par exemple, dans une maquette, j'ai _décidé_
> d'utiliser le f ital de Times plutôt que celui de Sabon (je
> conviendrai volontiers avec Alain que j'aurais mieux fait de
> redessiner une f correct pour Sabon ital, mais j'étais pressé et pas
> vraiment payé...). Ceci est dans la pratique parfaitement transparent
> pour la saisie, qui peut très bien ne pas même le remarquer.

Le plus rigolo, c'est que si tu regardes le f des indices des PUFenPlomb,
on lui a coupé la queue (un coup de la servante ?) et que ça le fait 
ressembler au f ital de Sabon ;-)

> La saisie des maths  en teX est un étrange mélange de déclarations
> visuelles et sémantiques, les paramètres, les métriques, et les algos
> internes de teX (la seule chose à laquelle on ne touche pas) génèrent
> à partir de là ce qu'on trouvera sur le papier. C'est pour ça que j'ai
> pu dire qu'on est parfois obligé de faire les choses à l'envers :
> métriques aberrantes pour anticiper un comportement des algos. C'est
> ce que Yannis évoque quelque part (égalité en indice).

Oui mais il a l'air de dire que l'on pourrait s'en sortir autrement 
(il évoque l'appendice_G_de_la_bible_de_la_secte), ce qui me semble 
étrange...

> Parlant du grec : personne n'a jamais envisagé composer Héraclite avec
> Symbol, MathPi ou UniversalGreek. Donc le procès me semble un peu
> excessif. J'admets que ce serait choueete d'avoir un bon grec de texte
> compatible avec la fonte de texte, et que le grec de maths soit
> compatible (comme dessin, mais surtout pas comme métriques !) avec ce
> dernier. Je ne suis donc pas d'accord avec Michel quand il prétend
> qu'une fonte d'italiques mathématiques devrait être identique aux
> italiques de texte (donc inutile) : une lettre dans du texte est faite
> pour composer des mots, donc doit être dotée d'approches convenable
> pour ce faire. Une lettre en maths est typiquement un symbole.

Là d'accord, j'avais un point de vue strictement glyphique.
Bon encore je veux bien si l'on s'en donne les moyens, quelque chose 
d'un peu différent pour les maths, sinon, en cas d'emergency, 
s'autoriser quelques machins sauvages (à l'extrême prendre le f ital 
de times réellement tout terrain :-)

> Ce n'est pas gênant du tout
> dans du texte, mais en maths où il va bien falloir qu'il vive par ses
> propres mérites, ça devient crucial ! Donc si je faisais un
> MathApollineItalique -> autre i, comme le f de Sabon, ou le v de Times
> qui ressemble trop à un « nu ».

Pour tout dire j'avais expliqué ça à Porchez, ça l'a pas choqué. Une 
fonte c'est quand même fait pour servir.



--- Michel Bovani