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Message : Re: Axe mathematique (Olivier RANDIER) - Lundi 30 Août 1999 |
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Subject: | Re: Axe mathematique |
Date: | Mon, 30 Aug 1999 22:11:16 +0200 |
From: | Olivier RANDIER <orandier@xxxxxxxxxxx> |
>At 17:21 + 0200 29/08/99, Olivier RANDIER wrote : >>Ta mauvaise foi ne connait pas de limites ! ;-) >> >Ça, c'est vrai :-))))) > >>rentre alors dans les maths "dures" (enfin, pour moi, c'est le cas), et >>alors les premiers chiffres seront normaux (c'est-à-dire de la taille des >>caps). >> >Ce qui fit l'objet d'un débat, en d'autres lieux... À mon sens, on obtient >de beaux résultats avec le dispositif suivant : >- les chiffres des maths sont « normaux » (en caps, quoi) ; >- les chiffres du texte (tout ce qui n'est pas dans les formules, en fait, >que ces formules soient isolées ou qu'elles s'intègrent au texte. sont en >elzéviriens. ??? J'suis plus, là ! Je parlais de l'usage des chiffres en indice et en exposant pour composer les fractions courantes (3/4) et du fait que dès qu'on sort de ce cadre des fractions simples, on est bien obligé de revenir aux chiffres de taille normale. Que diantre viennent faire là-dedans les chiffres élzéviriens ? J'avais pourtant bien pris soin d'éluder hypocritement la question ! Parce que si on prend les elzéviriens pour les maths, tu peux jeter mon beau croquis à la poubelle, évidemment (encore qu'on doit pouvoir faire le même type de raisonnement). >Ça permet de discriminer du premier coup d'oeil l'un et l'autre niveau du >texte global, ça renforce la lisibilité, etc. > >>Donc, d'après la réponse de Michel, si le numérateur a un indice, ou le >>dénominateur un exposant, on doit décaler le numérateur ou le dénominateur >>pour laisser la place à l'indice ou à l'exposant. >> >J'avais bien lu Michel. Seulement, on va se trouver avec des lignes de >bases perpétuellement décalées (il y a aussi des indices d'indices...) >Comment régler le problème de l'alignement ? Je ne vois pas comment on pourrait le régler et pourquoi on devrait. Dans les maths, dès qu'on a une fraction, le seul alignement qui compte, c'est l'axe numérique. Parce que sinon, t'es pas dans la m... quand tu tombes sur des trucs comme ça : 1 1 --- = ---------- x 1 y - --- z Si tu t'amuses à aligner le x sur le y, t'as pas fini d'avoir des trous. Il n'y a alignement que par rapport à l'axe mathématique, et entre des choses qui ont vraiment une relation de sens. Par exemple, dans mon cas, on est obligé d'aligner le y sur le moins et la barre de fraction qui suit, parce que si on le laisse sur la ligne du haut, ça veut plus du tout dire la même chose. Tu peux pas t'amuser à aligner les lignes de base des dénominateurs ou numérateurs, parce qu'il y a toujours une c... qui vient s'intercaler quelque part. Bien sûr quand il n'y en a pas, ça s'aligne tout seul. À mon sens, ce qu'il faut privilégier, c'est plutôt un écart régulier entre la barre de fraction et les numérateur et dénominateur, sauf que ce n'est pas toujours possible, à cause des ascendantes et descendantes. Enfin, moi, c'est comme ça que je le comprends. Les matheux trancheront. Dans mon bouquin d'optique, j'ai énormément de trucs du style : OA OC -- = -- OB __ OX Si je respecte l'alignement, j'ai l'espace entre la barre de fraction et le, euh... le machin qui est en dessous, qui fait le yoyo. Il me semble plus agréable pour l'oeil de privilégier l'espacement vertical. >>x^2 = 12 m^2 >>les exposants ne sont pas alignés. >> >Mais si ! Dans mon esprit, il n'y a aucune raison que tout ça ne soit pas >aligné. > >Seulement, dans ce qui suit : x^2 = 12 m^2 [128], [128] représentant un >appel de note, en exposant et pas entre crochets bien entendu, je ne vois >pas pourquoi l'appel de note serait aligné sur le ^2. À dire vrai, je ne >vois même pas comment ce serait possible ! Ah, je vois. Personnellement, je ne vois pas pourquoi l'appel de note ne serait pas aligné, par contre, ce qui est sûr, c'est qu'on devrait faire en sorte d'éviter de tels apparentements terribles. Sinon, là, je citerais l'IN : << 2. les chiffres supérieurs sans parenthèses [...] Toutefois, on évitera ce procédé dans les ouvrages où la confusion serait possible avec les exposants. >> De toute façon, je ne crois pas qu'une taille ou une position différente soit suffisament discriminante pour régler le problème : << blabla : x^2 = 12 m^2. >> (mètre-carré ou note 2 ?) Même avec des tailles ou positions différentes, il subsistera toujours un doute, surtout s'il n'y a pas dans le texte proche d'exemple servant de référence. Il faut donc soit utiliser un autre procédé (lettres, astérisques, chiffres supérieurs avec parenthèses), soit changer la place de l'appel de note. Il me semble que c'est toi qui avait parlé une fois d'appel de notes en gras. >>Il est évident qu'on >>ne place pas l'exposant de la même manière dans x^2 que pour l'exposant >>second d'une intégrale complexe, c'est un autre problème. >> >Non : c'est le même problème. Ça prouve qu'il faut penser la taille et la >position des indices/exposants de façon spécifique pour les maths (ceci >quand on est dans un ouvrage qui comporte un vrai appareil mathématique, >bien entendu : je ne parle pas du tout venant des textes, pour lesquels tes >indications sont aussi exactes que précieuses). La position, je veux bien, puisque l'exposant viendra toujours (autant que possible) se caler en tête du signe concerné, mais je ne vois aucune raison de modifier la taille. Olivier RANDIER -- Experluette mailto:orandier@xxxxxxxxxxx http://technopole.le-village.com/Experluette/index.html Experluette : typographie et technologie de composition. L'Hypercasse (projet de base de données typographique), l'Outil (ouvroir de typographie illustrative).
- Re: Axe mathematique, (continued)
- Re: Axe mathematique, Michel Bovani (30/08/1999)
- Re: Axe mathematique, Thierry Bouche (31/08/1999)
- Re: Axe mathematique, Michel Bovani (31/08/1999)
- Re: Axe mathematique, Olivier RANDIER <=
- Re: Axe mathematique, Thierry Bouche (31/08/1999)
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