Indispensable espace invariable

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>]

À propos des tirets, emporté dans une diatribe anti-anglosaxome ;-),
Olivier RANDIER proféra cette énormité :
>Par exemple, nous
>n'avons pas d'usage pour l'espace ponctuation, parce que nous utilisons un
>quart de cadratin pour séparer les milliers, alors que les anglais
>utilisent une virgule (d'où cette espace).
>
Moi, j'ai l'usage de l'« espace ponctuation » ! Il n'y a pas que les
tableaux dans la vie !

Je ne vais pas revenir ici sur les paramètres compliqués de XPress
concernant les cadrats, les fines et autres. Mais cet « espace
ponctuation » est le seul moyen d'obtenir une espace fixe, non-dilatable,
bref : invariable.

XPress fait du chewing-gum avec les espaces, d'accord ? (je sais, on peut
régler ses C&J, mais quand même... On a du chewing-gum dans tous les cas.)
Et puis ce sera pareil avec les autres logiciels, même si c'est moins
flagrant : jouer sur la largeur de l'espace est quand même un moyen de
justifier une ligne.

Supposons qu'on ait une liste dans ce genre, avec le texte justifié et non
pas au fer à gauche :
- bla-bla-bla et voilà que blabla ;
- Totototo et ici il y a Toto ;
- batô-batô, Toto fait du bateau.

On s'en fiche que, dans des limites admissibles, les espaces soient
variables... _Sauf_ l'espace après le tiret, qui doit être constante :
sinon on a des paragraphes mal alignés (et c'est encore pire lorsqu'on
compose en sommaire, évidemment).

Et dans XPress, donc, l'espace ponctuation est la seule à être constante...
Comme elle est supposée s'aligner sur le demi-cadratin, c'est sûr qu'elle
est souvent un peu plus large que l'espace normale. Franchement, c'est un
moindre mal...

NB : On peut aussi jouer de la tabulation entre le tiret et la première
lettre du paragraphe. Mais c'est vraiment s'enquiquiner la vie pour pas
grand-chose !

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.