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Message : Re: micro

(Jacques Melot) - Vendredi 07 Janvier 2000
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Subject:    Re: micro
Date:    Fri, 7 Jan 2000 09:51:32 +0000
From:    Jacques Melot <melot@xxxxxx>

 Le 7/01/00, à 9:34 +0100, nous recevions de Joël BERTRAND :

Jacques Melot wrote:

>  Le 6/01/00, à 14:18 +0100, nous recevions de BERTRAND Joel :
>
> >Jacques Andre wrote:
> >
> > > Si le symbole µ (micro) fait partie d'IsoLatin1 (et d'Unicode/ISO10646)
> > > c'est sûrement pour pouvoir écrire des grandeurs physiques comme µA.
> > > Mais ce qu'il y a de curieux, c'est que ce symbole faisait partie de la
> > > variante française de l'Ascii en 1982 (voire en 73?) (norme NF Z62010)
> > > et que c'est le seul pays qui ait alors demandé ce symbole dans les
> > > variantes nationales d'Ascii.
> > >
> > > Pourquoi ce besoins spécifique en France ?
> >
> >    Je réponds peut-\^etre à c\^oté de la plaque, mais
> >je suis en train de compulser des ouvrages de toutes origines
> >traitant d'éléctronique à tubes. Quel rapport me direz-vous ?
> >
> >    On y utilise souvent des unités comme "µH" ou "µF". Tous ces ouvrages
> >(imprimés donc avec la possibilité d'avoir un vrai "µ" et presque tous
> >anglo-saxons)
> >transcrivent le "µ" comme un "u" (avec les aberrations "uuF" pour
> >"pF"...).
> >C'est peut-\^etre simplement pour cela que la France a été le
> >seul pays à demander le "µ" dans le code ASCII.
> >
> >    Cordialement,
> >
> >    JKB, Paris
>
>     Sans que vous soyez nécessairement à côté de la plaque, j'avoue
> que je ne voie pas où se cache l'explication dans votre réponse :
> pourriez-vous vous montrer plus précis?

   La plupart des documents techniques utilisant le symbole "µ" et
imprimées avant 1990 remplacent simplement ce "µ" par "u" en
considérant que "u" est un multiplicateur par 10^(-6).



Je n'ai vraiment pas de chance, alors : les deux ouvrages traitant de ces questions et que j'ai dans la partie de ma bibliothèque non restée en France utilisent µ, et ce, bien qu'ils datent de 1968 et 1975 respectivement.



Ce détail est généralement indiqué au début de ces publications.
Si cela vous intéresse, je dois avoir de tels documents numérisés



   Cela ne m'intéresse pas du tout, car je vous crois...



(mais je ne les poste pas sur la liste, un document faisant à peu
près 300 ko...). D'où aussi le "uu" pour un multiplicateur par 10^(-12) alors
que le système métrique utilise traditionnellement la lettre "p"...

   Ainsi, je pense que l'absence du "µ" de certains
jeux de caractères est plus due à une habitude d'écriture
- le µ ne se justifiant plus - qu'à un oubli.


Oui, mais je ne comprends toujours rien à votre argumentation. Dans votre texte initial vous écriviez :

On y utilise souvent des unités comme "µH" ou "µF". Tous ces ouvrages (imprimés donc avec la possibilité d'avoir un vrai "µ" et presque tous anglo-saxons) transcrivent le "µ" comme un "u" (avec les aberrations "uuF" pour "pF"...).

« DONC avec la possibilité d'avoir un vrai « µ »? pourquoi ce « donc » et quel rapport avec « presque tous anglo-saxons »? où est le lien entre ces divers éléments?

Puis « Ainsi, je pense que l'absence de µ de certains jeux de caractères [dont la variété française de l'ASCII, à vous lire, mais vous nous dites aussi que cet exemple est unique] est plus due à une habitude d'écriture qu'à un oubli ». Je veux bien, mais je ne comprends toujours pas votre raisonnement : les Français et les Anglo-Saxons partageraient la même habitude et, par ailleurs, les premiers - pour cette raison? - incluent un µ dans leur variété d'ASCII et les seconds non, et ce, pour la même raison!

   Pour reprendre les choses à leur début, j'ai compris ce qui suit :

1. - Jusqu'à 1990 environ, la plupart des ouvrages techniques, tant français qu'anglo-saxons, qui devraient utiliser le symbole µ, transcrivent ce symbole par u.

2. - La variété française de l'ASCII en 1982 (norme NF Z62010) est la seule comportant le symbole µ.

   QUESTION : pourquoi ce besoin spécifique en France.

J'ai du mal à suivre votre raisonnement (c'est le moins qu"on puisse dire!), car, à vous lire, les Français seraient essentiellement dans la même situation que les Anglo-Saxons en ce qui concerne l'usage préférentiel de u, plutôt que µ.

   J'espère que je me suis mieux fait comprendre cette fois.

   Salutations amicales,

   Jacques Melot



> P.-S. Pendant qu'on y est, est-ce que quelqu'un a une idée d'où vient
> ce \ devant les accents circonflexes dans le texte de Joël Bertand?

   C'est une mauvaise habitude TeXienne. Je travaille sous Unix avec un
serveur X qui refuse les touches mortes du français...



   Tels sont les plaisirs de la colonisation... côté colonisé.



   Cordialement,

   JKB, Paris