Re: Ligatures - Premiere partie

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>]

At 1:15 +0100 7/02/00, Olivier RANDIER wrote:
>Tout à fait d'accord que ces ligatures relèvent de l'orthographe.
>
Et pas de la typographie... Nous sommes d'accord.

>Il y en a au moins une, le Gill (surtout en italique).
>
Exact. C'est vrai aussi en Delta, une autre linéale humaniste. Le souvenir
de l'écriture manuscrite, dans ces deux polices, y serait-il pour quelque
chose ?

Quoi qu'il en soit, ça renforce mon argumentation. Ce n'est ni le contexte,
ni le sens, qui gouverne l'emploi (et donc, en amont, le dessin par le
concepteur) de ces ligatures, mais bel et bien la police. Uniquement la
police.

>Pas tant que ça, en fait. Seules les lettres avec descendantes et
>ascendantes surplombantes sont concernées. Soit f, j, peut-être g et y,
>ainsi que F et T.
>Occurrence assez rare : QJ, si le J a une descendante.
>
C'est un début de réponse. J'ai l'intuition qu'en fait, la liste de ces
ligatures est assez courte, même dans le pire des cas.

>buffle, siffle, souffle, bouffi sont plus fréquents que fjord...
>
Le buffle bouffi siffle et souffle dans les fjords... :-)))))

>Je suis bien d'accord. Reste que ce travail n'a jamais été fait (à moins
>que Tiro ?...) parce que ça suppose de connaître toutes les occurrences
>possibles dans toutes les langues latines.
>
Mais non ! Ça demande de regarder les appariements de lettres, même
inexistants ou impossibles dans une langue donnée. L'existence ou
l'inexistence de ces ligatures ne dépend _que_ du dessin des lettres, pas
de leur emploi futur.

>Tu oublies, à mon sens, les ligatures contextuelles. Certes, elles sont en
>principes réservées à d'autres graphies comme l'arabe, mais on ne peut pas
>totalement les ignorer pour les scriptes latines élaborées (genre Champion,
>Poetica).
>
Je ne les oublie pas, je les ignore ;-).

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.