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Message : Re: [corlog] ProLexis

(Alain Hurtig) - Vendredi 10 Mars 2000
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Subject:    Re: [corlog] ProLexis
Date:    Fri, 10 Mar 2000 12:00:35 +0100
From:    Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxxxxxx>

At 9:27 +0100 10/03/00, Lacroux wrote:
 la gestion de certains paramètres
typographiques est un des points forts de Prolexis.

Je ne dis pas le contraire... C'est un outil ultra-rapide, et quasiment infaillible. Indispensable. (Comment faisait-on avant de l'avoir ? Comment font les indigènes du Figaro ?) Ça me tue toujours, quand je vois les boîtes de pub et de com' qui l'ont mais ne s'en servent pas, ou ne l'ont pas et ne veulent pas l'avoir (sans parler d'entreprises de presse ;-)).

Je dis juste qu'à l'exception notable des espaces (donnée essentielle, j'en conviens), ce n'est pas un correcteur typographique.

Tiens, juste un autre exemple auquel je viens de penser : Prolexis sait ou doit savoir qu'on entoure les opérateurs mathématiques d'espaces. Et s'il ne le sait pas, on pourrait lui apprendre !

Très bien : c'est de la dactylographie (ou disons : de la saisie), mais ce n'est pas plus. De la typographie, ce serait repérer que l'opérateur est en MathPi, police avec laquelle, allez savoir pourquoi, on n'obtient _pas_ le signe égal par l'appui de la touche [=] mais [5] !

De même, si ProLexis corrigeait les {x} mis en guise de signes multiplicatifs par un signe multiplicatif de MathPi, de Symbol, ou d'une autre police désignée par l'utilisateur, ça ferait gagner énormément de temps pour un tas de travaux.

Exact, mais s'il apprend à gérer les « exposants », il devra aussi reconnaître les
« supérieures ».

En quoi est-ce un problème ?

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[Sigles en petites capitales]

 > Prolexis ne gère pas ce genre de problème.

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Encore heureux...

Non. L'effet, bien utilisé, est parfaitement satisfaisant. Histoire de t'asticoter encore plus :-), je viens de composer un livre où les tomaisons des livres (dans les références bibliographiques) sont en petites capitales, ainsi que les références de numéros de pages en chiffres romains, et d'une façon générale tout ce que je pouvais composer en petites caps l'a été. N'ont échappés à l'éradication que les titres de livres abréviés par un chiffre romain - « I Hénoch », par exemple -, les rois et empires, bref là où l'habitude de lecture est trop grande pour qu'on déroge.

Eh bien, j'aurais bien aimé que ProLxis fasse son boulot correctement, au lieu de me prétendre que « tome ii », ça n'existe pas ! Comme il m'affirme que « xxie (siècle) », ça n'existe pas...

Par ailleurs, ce n'est pas à un correcteur ortho-typo de déterminer une marche. Il est là pour aider à sa mise en oeuvre.
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Alain Hurtig mailto:alain@xxxxxxxxxxxxxxxxxx
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L'espace qui isole les strophes et se tient dans le blanc du papier ;
significatif silence qu'il n'est pas moins beau de composer que les vers.
   Stéphane Mallarmé, _Lettre à Gaby Mrôrch_.