Re: La lettre : un organe sans corps ?

[Jacques Andre <Jacques.Andre@xxxxxxxx>]

Thierry Bouche wrote:
> 
> » En fait, la seule définition fiable du corps qu'on puisse déterminer est
> » celle-ci : un caractère de corps n est ce qui tient sur un plomb de n
> » points de hauteur.
> 
> mais ça n'est pas très fiable ! (cf. encore Paput et le Jaugeon
> [c'était bien celui-là ?] fondu sur un corps trop grand)

Mais si ! le corps c'est ça : la hauteur du bloc de métal (enfin pour nous, vu à
plat, avant le gros problème était la hauteur en papier, c'est-à-dire la
troisième dimension, verticale, du type) sur lequel on a fondu un caractère.
C'est ça qui intéressait les imprimeurs ou plutôt les compositeurs : avoir des
bouts de métal de même taille qui se mettent côte à côte sans problèmes, et où
dont, implicitement, la ligne de base est la même.

Tout le reste de la métrique lui n'a plus rien à voir avec les fontes en plomb.
Mais on continue à employer des mesures anciennes (le point qui n'était pas une
longueur, un corps 12,97 n'existait pas plus qu'une feuille de papier en A3,97)
et on continue à vouloir mesurer des choses plus mesurables, dont le corps...

On ne s'en sortira pas du tout si on continue à employer des mots anciens sur
des concepts différents ! Sauf à redéfinir ceux-ci.

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Jacques André
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