Re: Graisse des chiffres capitales

[Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxxxxxx>]

At 15:11 + 0200 19/10/01, Jean-Christophe Dubacq wrote :
>J'abonde dans le sens de Paul. Il est souvent difficile de trouver une
>approche jolie pour les chiffres en indice
[...]
>car dans ce cas si on ne change pas la police du 1, le 1 est trop grand
>et si on la change, sa graisse est mauvaise.
>
Mais dans les polices vraiment complètes (je sais, je sais, elles sont
rares), il y a un jeu de chiffres en indice et en exposant, dont la graisse
(et le dessin des empattements, le cas échéant) est prévue pour rattraper
ce problème. Pas besoin de diminuer le corps, dans ce cas.

À noter que le dessin de ces chiffres n'est _jamais_ elzéviriens, mais
toutjours capitales, pour des raisons qui me semblent évidentes à la fois
d'esthétique et de lisibilité.

Sinon, une diminution non homothétique des chiffres courants est une astuce
qui permet de tricher à peu de frais pour avoir une graisse à peu près
honorable. Exemple : réduction verticale de 70 % et horizontale de 80 % en
y (chiffres mis ici au hasard, en fait tout dépend de la police). Mais je
reconnais que ce n'est pas idéal.

>qui ne put pas venir le jour du Typothon, mais c'est pour la prochaine
>fois, et le tout sans accents --- merci les QWERTY.
>
Mais ce n'est pas toi le mystérieux Luc, qui nous a tant fait défaut ?


-- 
« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.