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Message : Re: Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?

(fidelite) - Lundi 14 Juillet 2003
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Subject:    Re: Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?
Date:    Mon, 14 Jul 2003 11:44:56 +0200 (MEST)
From:    fidelite@xxxxxxxxxxx

>> Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi l'éditeur ou le traducteur 
>s'est 
>> senti obligé d'écrire la chuintante avec « Sh » en français (à l'anglaise, 
>> mais la version anglaise écrit « Sch » !) ? Mes éditions des Milles et Une 
>> Nuits en français écrivent pourtant bien « Schéhérazade » ou « Chahrazade 
>». 
>> 
>> Un pédantisme graphique qui divise les chuintantes en deux : les 
>françaises 
>> (écrites «ch») et les étrangères (écrites «sh» à l'anglaise) quelle qu'ait 
>> été la tradition graphique de ces mots en français (cf. Vichnou, Çiva, 
>> cachère). Comme si les conventions graphiques françaises n'étaient plus 
>> dignes de décrire les noms étrangers. 

Pour ma part, je conçois la différenciation des « ch » dits français et des « 
sh » dits étrangers par le risque existant de guturaliser des « ch » que l'on 
trouverait dans des langues étrangères quand ils doivent être chuinter. Ainsi 
un mot hébreu -- bon, je ne connais pas cette langue, mais je crois savoir 
qu'elle comporte des sons style « ch » gutural -- trouvera avantage à être 
transcrit avec « sh » indiquant qu'il n'y a pas là de guturale.

Je ne sais pas ce que vous en pensez?

Jean-Marie Schwartz? ou Choirtse, mais ça rapporterait moins au Scrabble ;-)

Ou dans ce cas-ci -- Schéhérazade -- pour éviter « tch ».