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Message : Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ? (fidelite) - Mardi 15 Juillet 2003 |
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Subject: | Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ? |
Date: | Tue, 15 Jul 2003 10:23:29 +0200 (MEST) |
From: | fidelite@xxxxxxxxxxx |
Bon ! je me suis manifestement mal exprimé parce qu'il me semble que nous sommes d'accord. Ce que je veux dire, c'est que quand un quidam rencontre un mot étranger transcrit en français avec « ch », il a tendance à le prononcer « tch ». Et pour éviter cela, d'aucuns préfèrent la transcription « sh » qui, elle, n'est pas ambiguë en français (même si ce couple de lettres n'est pas, lui, français, sauf erreur de ma part). Si un autre quidam, ou le même, rencontre la transcription « kh », je ne suis pas sûr du tout qu'il va vous sortir l'uvulaire fricative à la lecture. Un autre exemple est le fameux Pinocchio qui est parfois prononcé *pinotchio, ou les articles pour enfants de la marque Chicco que l'on entend si souvent prononcer *tchiko. Je ne veux pas dire par là qu'il faudrait idéalement écrire ces mots pour qu'ils soient prononcés correctement en français à la première lecture, je veux simplement appuyer ma thèse que le quidam prononce les mots étrangers comme bon lui semble sitôt qu'il n'a pas les notions de la langue étrangère en question. On pourrait revenir sur des mots comme _football_ que l'on écrit en espagnol _futbol_ [je ne sais pas mettre l'accent sur le u]. Pourquoi n'a-t-on pas *foute-baule ou autre en français ? (A deux ans et demi, mon aîné disait foute-boule?) En lituanien, pizza s'écrit _pica_ puisque le c se prononce [ts]. On pourrait aussi parler des noms flamands comme Clijsters prononcés à peu près n'importe comme par les Français (ce n'est pas ici un jugement ni une moquerie mais une simple constatation ; et du reste, je serais bien bête devant des noms étrangers, mais vraiment étrangers, et je ferais certainement rire -- ou pleurer -- ceux qui connaîtraient cette langue). [autres commentaires plus bas dans les citations] >>>Pourquoi pas, c'est l'orthographe du Petit Robert [du khi]. >> Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce que donne le Petit Robert ne reflète pas >nécessairement les « connaissances » du grand public. >Le grand public ne connaît pas le son uvulaire fricatif « kh » ou peu lui >chaut de le transcrire, ce n'est pas phonème français. > >> Je persiste à croire que derrière des « sh » se cache une volonté d'éviter >des « tch » >Je ne vois pas comment vous l'évitez sauf justement en écrivant « ch » mais >cette fois prononcé à l'anglais, ce qui arrive de plus en plus et rend la >lecture de revues comme GEO (sans accent.. comme France Telecom) désagréable >: on ne sait plus comment prononcer les mots quand on trouve un « ch ». En >passant, même l'anglais ne rechigne pas à utiliser le « tch » car il est peu >ambigu : on écrit bien « Saskatchewan » (ce qui pourrait s'écrire en >français « Saskatchéouane »). Bref, je ne comprends pas cette prétendue >volonté d'éviter des « tch ». Je parlais donc d'éviter _la prononciation_ « tch ». >>et des « kh ». >Quand on tient absolument à décrire l'uvulaire fricative avec nos lettres de >manière sûre, je ne vois pas comment faire autrement (on a soit « ch » type >chour mais prononcé /k/ donc on ne respecte pas le son, soit on utilise des >diacritiques encore plus pédants). Je suis bien d'accord. >> Idem pour « sch », bien que l'assemblage des trois consonnes me paraît >franchement surfait. >Je ne suis pas nécessairement pour le « sch » (sauf quand il est >traditionnel et où on ne voit pas l'avantage du « sh » sauf à faire moderne >et anglais), personnellement pour des termes nouveaux (ou tant qu'à modifier >l'orthographe des noms traditionnels), je préfère le « ch » français partout >où il y a une chuintante (Chahrazade serait apparemment plus correct). Je ne prétendais pas le contraire. J'essayais d'expliquer la raison pour laquelle on retrouvait des transcriptions « sch » ou « sh » à la place de « ch ». N'était-ce pas votre question ? >Notez qu'on trouve aussi « sh » en "néofrançais" pour dénoter des s non >chuintants (cf. en français traditionnel Fayçal, Çiva), le recours >systématique au « sh » anglais n'arrange rien (écrire Shiva c'est confondre >deux s). Rappelons enfin que le « sh » en français se prononce « z » (comme >dans déshonneur...) ;-) :-) Jean-Marie Schwartz >P.A.
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- Re: [typo] Re: Re: Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?, Patrick Andries (14/07/2003)
- Re: Re: Re: Re: Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?, fidelite (14/07/2003)
- Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?, Patrick Andries (14/07/2003)
- Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?, fidelite <=
- Re: [typo] Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?, Patrick Andries (15/07/2003)
- Re: [typo] Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?, Pierre Duhem (15/07/2003)
- Re: [typo] Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?, Serge B (15/07/2003)
- Re: Re: Re: Re: Qu'est-ce qui pousse les traducteurs ou leséditeurs ?, fidelite (15/07/2003)