Re: [typo] Axe Rethel-Bratislava (fut Erre z'aux Rhums et était:Chinoiserie)

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>]

From: "Patrick Andries" <hapax@xxxxxxxxxxx>
To: <typographie@xxxxxxxxxxxxxxx>

> http://slowakei-online.info/presporok.htm
> Dans le cas de la paire Bratislava - Pres[s]bourg, il s'agit d'un
> changement de nom (en tout cas pour nous) et non d'un problème de
> translittération [lettre à lettre] mais d'un problème de transcription
> entre Preßburg et Pres[s]bourg [son à son].
>
Magnifique... Mamamouchiesque.
Me remémore fort le berceau du Boudin blanc, la capitale du pied de
cochon, et celle du mouchoir (qui n'est pas Madras, mais Cholet, comme il
va de soie, mais ne mélangeons pas le Boudin blanc, le seul, l'unique, les
vulgaires boudins de couleurs variées, les paquets, les mouchoirs, les
serviettes, et les jambons au torchon).
Bratislava, donc, métropole d'équilibre européenne sur le Danube, restant
toutefois à sa place, dans la sphère d'influence de Perpignan, comme
chacun se souvient.
Bien sûr, Amsterdam devint York sous le soleil impavide et que la France
est petite vue des hauteurs de Saint-Pierre-et-Paul (et chacun sait que
« la vigne, fille de la Méditerranée se sent mieux entre Strasbourg et
Mulhouse qu'en Calabre ou dans les plaines du Latium, » comme on doit
certainement le concéder très volontiers dans le Lazio).
Loin de moi, bien sûr, l'idée de me gausser de Bratislava, ancienne
capitale l'étant redevenue, en tout cas, pas plus que de
Plougastel-Daoulas (notre ville sainte, et à défaut d'être la capitale
économique, certainement celle, spirituelle, historique, culturelle, etc.,
du Brestois, et de ses marches africaines, asiatiques, boréales et
australes alentours).

Comme le relevait Lacroux (p. 96),
« Pour l’initiale du terme caractéristique, les lois de la guerre (1, 2) s
’appliquent. »
Dites et écrivez ainsi : la bataille du Boudin (blanc, de Rethel, dont je
suis chevalier depuis des décennies) bouta le (vulgaire) boudin hors
d'Ardenne (cf. aussi Lacroux, _Réforme_, p. 155, et _Région_).
Bizarrement, ce mets si peu cacher se débite en charkas (12,3 cl), ce qui
prouve bien son immémoriale spiritualité.

On dira aussi bien les Petites Carpates (cf.
http://www.eurodysseeciney.be/htmlsk/vino/Vinicefr.htm) que le
Grand-Rethel (qui inclut Sault et son musée de la Bécane à grand'pa).
D'ailleurs, Rethel, grande ville ; Mazarin, p'tit coquin, c'est bien
connu.