Re: [typo] Erreur de typographie ?

[laurence de lalu <typo@xxxxxxxx>]

Je ne crois pas que l'usage des trois ou quatre derniers
siècles ait jamais supprimé les accent sur les capitales.
L'accentuation et la non-accentuation ont toujours cohabité.

Elles peuvent se réclamer toute deux de l'usage.

La question est quelle est de ces options celle qui peut se réclamer
de l'orthographe, autrement dit de la règle, et celle qui relève de la 
liberté
du scripteur et de son jugement personnel - l'exception.

Quand à l'immuabilité de la règle, elle n'est pas en question,
on pourrait décider de supprimer les accents de la langue française.
Je ne m'étend pas sur les problèmes que cela soulèverait, mais
je ne m'opposerai pas, par principe, à une réforme de l'orthographe
aussi étendue soit-elle.

La question qui subsiste est, à quel titre devrait-on avoir une
orthographe par mise en forme ? En-dehors des raisons qui relèvent
du libre choix du scripteur et - donc - pas de l'orthographe.

À quand la suppression des accents sur l'italique ?

Le 8 nov. 05, à 13:53, Patrick BLANCHENAY a écrit :

> En réalité, il me semble que la question derrière la question est de 
> savoir : à partir de quel moment l'usage devient-il la règle ? À 
> partir de quel moment de longues décennies de non-accentuation des 
> capitales (quelles qu'en furent les raisons : techniques, esthétiques, 
> etc.) suffisent-elles à légitimer cet usage, et donc à le faire 
> advenir non comme une simple exception à la règle, mais comme une 
> possibilité à part entière dans la règle ? À partir de quel moment 
> décide-t-on d'adapter la règle à l'usage, quand l'usage -- à 
> l'évidence -- ne tient plus compte de la règle ? Pourquoi faudrait-il 
> que la règle soit immuable ?