Re: [typo] notes de bas de page

[Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>]

On remarquera l'incompréhension (ou plutôt : le refus de comprendre) de
certains intervenants.

Un texte "technique" d'histoire, ou de philosophie, etc. comprend
nécessairement (si c'est fait aux normes "académiques") de nombreux (très
nombreux) et multiples renvois bibliographiques, notes explicatives, gloses,
etc. D'où le nombre parfois faramineux de notes, quand il s'agit d'un texte
un tant soit peu volumineux (livre).

Ceux qui n'ont jamais manié un tel objet n'ont qu'à s'en prendre à
eux-mêmes, et à leur ignorance : il n'est pas rare qu'une de ces notes soit
sérieusemnt plus longue qu'une page (même en corps de note !). On imagine le
problème, si l'on décide "abstraitement" et a priori que toute note doit
figurer sur la même page que l'appel de note... (Et une telle note n'a en
général pas d'intérêt propre suffisant pour en faire une "annexe" à part
entière, par exemple.)

Quant aux "renvois internes", ça signifie simolement que la note 1544
renvoie (par exemple) à une référence biblio ou à une explication donnée à
la note 671 (mettons), ou inversement.

Une fois encore, les solutions utilisées dans ce type d'ouvrage sont
*dictées* par la structure même du texte, et du document. Maintenant, si
vous voulez faire une révolution culturelle à la Mao, où c'est le typo qui
dit à l'universitaire ou au chercheur comment il doit écrire et publier ses
textes, parce que sinon c'est contraire aux principes de la culture
prolétarienne typo, vous savez où aller (la Corée du Nord ?). Ou, plus
simplement, n'essayez pas de mettre en page un tel ouvrage... et laissez ce
travail à ceux qui maîtrisent ce type de document, et ses contraintes
propres.


> De : Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>
> Société : Institut Fourier
> Répondre à : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Date : Thu, 30 Nov 2006 11:36:54 +0100
> À : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Objet : Re: [typo] notes de bas de page
> 
> 
> D> Non, je ne reprends pas à la note 1 à chaque chapitre, c'est une
> D> numérotation continue du début à la fin de l'ouvrage. En tout cas,
> D> dans nos domaines - antiquité - c'est le système qui est toujours
> D> préféré, notamment en raison des renvois internes. Qui aime chercher
> D> la note 56 du chapitre 4 qaudn  il en est au chapitre 8? On préfère
> D> évidemment chercher la note 656 sans mention de chapitre ni même de
> D> page.
> 
> ce qu'on préfère vraiment, c'est ne pas avoir à chercher :
> 
> voir la note 12, page 55 ; c'est tout de même autre chose que
> voir la note 578 quand on est à la note 1057 de la page 178 !
> 
> Il est tout à fait absurde de renvoyer à un objet numéroté
> a) si ce numéro n'est pas unique (votre remarque)
> b) si on doit feuilleter plus de trois ou quatre pages pour mettre la
> main dessus (ma remarque)
> 
> Th.
> 
>