Re: [typo] notes de bas de page

[Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>]

Title: Re: [typo] notes de bas de page

Merci, une fois de plus, de cette exemplaire validation de mon diagnostic. Et bonne fin de semaine.
> De : Thierry vohl Light Motif <thierry.vohl@xxxxxxxxx>
> Répondre à : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Date : Thu, 30 Nov 2006 14:53:22 +0100
> À : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Objet : Re: [typo] notes de bas de page

> > On remarquera l'incompréhension (ou plutôt : le refus de comprendre) de
> > certains intervenants.
>
> > On le constate parfois, vous êtes en effet assez qualifié pour aborder le problème du refus de comprendre.
>
> > Un texte "technique" d'histoire, ou de philosophie, etc. comprend
> > nécessairement (si c'est fait aux normes "académiques") de nombreux (très
> > nombreux) et multiples renvois bibliographiques, notes explicatives, gloses,
> > etc. D'où le nombre parfois faramineux de notes, quand il s'agit d'un texte
> > un tant soit peu volumineux (livre).
>
> > Je pense que dans l'ensemble, nous le savons, et là n'est pas le problème.
>
> > Ceux qui n'ont jamais manié un tel objet n'ont qu'à s'en prendre à
> > eux-mêmes, et à leur ignorance
>
> > Tout le monde, il est vrai, n'est pas un huniversel puits de science tel que vous, hélas.
> > Le monde serait alors tellement plus harmonieux !
>
> > : il n'est pas rare qu'une de ces notes soit
> > sérieusemnt plus longue qu'une page (même en corps de note !). On imagine le
> > problème, si l'on décide "abstraitement" et a priori que toute note doit
> > figurer sur la même page que l'appel de note... (Et une telle note n'a en
> > général pas d'intérêt propre suffisant pour en faire une "annexe" à part
> > entière, par exemple.)
>
> > La note se présentera alors comme un texte dans le texte, de niveau inférieur dans la hiérarchie... C'est-à-dire... comme une note, par exemple.
> >
> > Et il n'est absolument pas impossible de traiter une note sur plusieurs pages (à condition, bien sûr, ne ne pas en abuser, sous peine d'alors hacher la lecture du corps du texte - qui l'est fatalement si on sépare trop les notes de leurs appels).
>
> > Quant aux "renvois internes", ça signifie simolement que la note 1544
> > renvoie (par exemple) à une référence biblio ou à une explication donnée à
> > la note 671 (mettons), ou inversement.
>
> > D'accord.« Ibid. », « Voir note tant, page tant », etc.
>
> > Une fois encore, les solutions utilisées dans ce type d'ouvrage sont
> > *dictées* par la structure même du texte,
> >
> > Non. Il est bien précisé qu'il s'agit d'un « système toujours préféré ».
> > Ce n'est aucunement dicté par la structure du texte.présenté souvent, dans ce que j'en pratique, comme une suite d'articles.
>
> > et du document. Maintenant, si
> > vous voulez faire une révolution culturelle à la Mao,
>
> > ?!...
>
> >  où c'est le typo qui
> > dit à l'universitaire ou au chercheur comment il doit écrire et publier ses
> > textes,
>
> > « Le typo », professionnel de la lisibilité (s'il n'est pas un imposteur), est là pour conseiller et orienter vers toujours plus de lisibilité.
> >
> > Ou alors, il ferait mieux de (rapidement) changer de métier.
>
> > parce que sinon c'est contraire aux principes de la culture
> > prolétarienne typo,
>
> > ?!... (bis)
>
> >  vous savez où aller (la Corée du Nord ?).
>
> > ?!... (ter)
>
> > Ou, plus
> > simplement, n'essayez pas de mettre en page un tel ouvrage...
>
> > C'est déjà fait, figurez-vous. et autant comme concepteur graphique, que comme co-auteur .
> > Sinon, je ne m'autoriserais pas à me prononcerlà-dessus.
> >
> > Et la décison a été prise avec l'auteur coordinateur de l'ouvrage de faire figurer les notes sur la page de leur appel.
> > Pour tenter de respecter au mieux le sens, les auteurs, les lecteurs, etc.
>
> > et laissez ce
> > travail
>
> > Non ! voir ci-dessus
>
> > à ceux qui maîtrisent ce type de document, et ses contraintes
> > propres.
>
> > Toujours cette ouverture et cette aimable tolérance qui vous honorent tant...