Archive Liste Typographie
Message : Re: [typo] Histoire imprimerie

(Jean-François Roberts) - Lundi 05 Mars 2007
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: [typo] Histoire imprimerie
Date:    Mon, 05 Mar 2007 17:15:44 +0100
From:    Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>

Les guill. anglaises "simples" servent autant (en typo anglophone) que les
doubles : en typo GB, la marche la plus usuelle est de se servir des guill.
anglaises simples là où la typo française usera de guill. françaises
("chevrons"), les guill. anglaises doubles servant alors pour les "citations
dans les citations" (là où la typo française contemporaine usera volontiers
des mêmes guill. anglaises doubles...).

La typo US fait précisément l'inverse : guill. anglaises doubles pour les
citations, simples pour les citations dans les citations. Peut-être n'êtes
vous familiarisé qu'avec cette marche-là ?

En typo française, en revanche, les guill. anglaises simples n'existent pas,
bien entendu. C'est sans doute ce que vous vouliez dire ?

> De : Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxx>
> Répondre à : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Date : Mon, 5 Mar 2007 16:48:55 +0100
> À : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Objet : RE: [typo] Histoire imprimerie
> 
>> http://forum.spip.org/fr_189710.html#forum190066
>> 
> 
> (...)
> 
> Ce à quoi ressemble une apostrophe, c'est à la virgule : elles sont presque
> jumelles, et parfois totalement jumelles. La guille anglaise fermante
> simple est un décalque de l'apostrophe (sans doute le même signe, en fait).
> 
> L'hypothèse a été émise que les guilles anglaises (doubles : les simples ne
> servent pas beaucoup, on comprend pourquoi quand on les voit) ouvrantes ont
> été dès le départ dessinées _à l'envers_ et qu'il convient de les remettre
> à l'endroit. C'est une idée que j'aime beaucoup, développée par une dame
> que j'ai beaucoup aimée : http://www.evere.co.uk/eavespage/files/emigre.htm
> 
>> Je suis assez troublé.
>> 
> Il y a de quoi, quand on lit le débat sus-mentionné : du bougli-bougla à
> n'en plus finir.
>