Voici quelle est ma perception des choses :
Le coronavirus étant brutalement entré dans le langage courant, l’acronyme ‹ Covid-19 › a pu être considéré par beaucoup comme son abréviation, formé qu’il était de ‹ co › pour ‹ corona › et ‹ vi › pour ‹ virus ›. Rien donc de bien surprenant à ce qu’on lui ait attribué d’emblée le genre masculin. On n’a sans doute pas trop cherché à comprendre la présence du ‹ d ›, d’autant plus qu’à l’oral on l’entend peu, se confondant avec le ‹ d › de ‹ dix › qui suit (co·vi·dix·neuf). Il fallait être anglophone pour imaginer le ‹ disease › en fin d’_expression_, dans une construction peu conforme à la langue française.
Il serait quand même intéressant de connaître les réactions des divers publics francophones ou étrangers. L’on peut regretter que l’imagination canadienne, si souvent vantée pour sa créativité néologique, n’ait pas imaginé un terme plus adapté à la maladie.
PS : Ne nomme-t-on pas ‹ le › Benelux ce qui est ‹ l’Union Benelux › ?