Re: Grec italique

[Cecile Souche <souche@xxxxxxxxxxxxx>]

Paul Pichaureau wrote:

>   Faites attention, en parlant d'italique !
> 
>   L'italique était à l'origine une fonte à part entière, au même titre
> qu'une bodoni ou qu'une times. Je ne me souviens plus de l'auteur de la
> première fonte italique (un italien, sûrement !), mais je sais qu'à
> l'époque, des livres entiers étaient composés en italique, ce qui nous
> paraîtrait difficilement lisible aujourd'hui.
> 
>  Le fait de la considérer comme une variation d'une fonte donnée est
> relativement récent, et il est, à mon avis, hors de propos de parler
> d'une police hébraïque ou grecque « italique ». C'est un peu comme si un
> arabe demandait si il existe une police times coufique ! Considérons que
> c'est une variation d'écriture de l'alphabet ROMAIN.


Comme c'est ma première contribution, j'en profite pour me présenter :
Je suis en troisième année de thèse de physique, et mon intérèt pour la
typographie estrelativement récent, et reste très "passif".

Je n'y connais donc RIEN.
Mais j'ai déniché samedi, parc G. Brassens un cathéchisme de 1701 où les
questions sont en "italique" et les réponses en "roman" (ou l'inverse,
j'ai un doute). L'italique en question est une police dont le dessin
rappelle assez une écriture manuelle. Je n'ai pas le bouquin sous les
yeux, donc je ne peut pas etre très précise. à l'occasion, je pourrai en
scanner une page et la faire parvenir à ceux que cela intéresse.

-- 
Cécile Souche         *  ECP LMSS-Mat        * 92295 CHÂTENAY MALABRY
souche@xxxxxxxxxxxxx  *  Gde Voie des Vignes *    tel 01 41 13 11 85 
http://cybele.mssmat.ecp.fr/whoswho/perso/CSouche/CSouche.html
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L'intimité parfois, naît d'un rien, d'une distraction, d'une erreur 
partagée... Et parfois ce rien se résout en rien ; parfois, il 
entraine le tout.                      Paul Valéry, MON FAUST