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Message : Re: appel de note

(Olivier RANDIER) - Vendredi 09 Janvier 1998
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Subject:    Re: appel de note
Date:    Fri, 9 Jan 1998 01:29:36 +0100
From:    Olivier RANDIER <orandier@xxxxxxxxxxx>

>At 15:44 +0100 8/01/98, Thierry Bouche wrote:
>>oui, un exemple étant la fameuse équation d'Einstein (relativité
>>générale) que nul ne saurait ignorer, vu qu'elle est supposée nous
>>gouverner tous avec gravité.
>>
>Ben, j'ai beau regarder, je ne vois pas d'exposants d'exposants dans le Gif
>(et puis, envoyer un fichier en attaché à une liste, c'est bien dans la
>nétiquette ça ? :-))
>
>Il me semble que cette fantaisie se retrouve également en chimie (mais les
>chimistes de la liste me démentiront peut-être).
>
>Cela dit, le réglage de la taille des chiffres en indice et en exposant m'a
>toujours paru chose délicate - j'excepte le rare cas des polices qui en
>sont pourvus (fontes Expert). . Le réglage par défaaut de XPress me semble
>erroné, et j'ai tendance à mettre un facteur de réduction en X plus faible
>qu'en Y, pour compenser la perte de graisse.

Par définition, un réglage par défaut en a toujours (des défauts). ;)
L'essentiel est qu'il y en ait (des réglages). Et j'apprécie toujours plus
sa façon de faire des exposant alignés sur la cap, par la commande
"supérieur", que le "style" exposant de la Toolbox QuickDraw.
À mon avis, on chipote un peu, là, quand même. J'imagine qu'au plomb on
utilisait généralement des indices et des exposants en corps inférieurs,
donc avec forcément une perte de graisse. Le problème est moins crucial que
pour les petites capitales. Cela dit, ça nous ramène à une récente
discussion sur l'intérêt du calcul d'instance Multiple Masters "au vol",
pour obtenir petites caps, indices et exposants dans la graisse appropriée.

>Mais, me semble-t-il, les chiffres en indice sont moins facilement lus (je
>ne sais d'ailleurs pas pourquoi), et ont avantage à être légèrement plus
>gros que les chiffres en exposant (à noter que c'est difficile à pratiquer
>en chimie, où l'on trouve souvent des chiffres en indices et en exposant
>superposés [l'un au dessus de l'autre, un peu comme Sade et la nature, sauf
>qu'ils ne s'interpénètrent pas, si j'ose dire]). Le décalage par rapport à
>la ligne de base n'est évidemment pas le même.

Je trouve qu'avec la chimie, on bute sur les limites de la logique de
composition en lignes continues. Je veux dire que les traitements de
textes, avec leur logique "monocolonne continue", ont calé sur la mise en
pages d'éléments arrangés non linéairement. Les logiciels de PAO, eux,
coincent quand on s'écarte de la logique de la ligne continue. Les maths et
la chimie en sont les meilleurs exemples : dans cette logique, on ne peut
affecter simultanément et simplement des indices et des exposants à gauche
et à droite d'un "mot", comme c'est pourtant nécessaire pour composer un
élément chimique complet avec poids, numéro atomique, etc. De même, sur une
intégrale, le décalage de l'indice et de l'exposant ne suffit pas, il
faudrait en plus tenir compte de la forme du signe "intégrale" pour
calculer l'approche entre les trois éléments, et non se baser bêtement sur
le rectangle de la "bounding box".

On pourrait donc imaginer une troisième génération de logiciels, qui se
libéreraient à leur tour de la ligne, heu... linéaire.

MM. les programmeurs, à vous ! ;-)

P.S. : ça y est, je te rejoins sur la liste XPress. À nous deux, on va
secouer un peu tout ça ! ;-)

Olivier RANDIER -- Experluette		mailto:orandier@xxxxxxxxxxx
		http://perso.wanadoo.fr/thierry.vidal/
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des langues est-européennes, du grec et du cyrillique.