Re: Justif optique & consorts

[Jacques Andre <Jacques.Andre@xxxxxxxx>]

Alain Hurtig wrote:
> 
> Ce débat devient trop compliqué pour moi ;-)
> Il est clair pour moi que s'y mélangent plusieurs notions, d'approche par
> paire, de gris d'une ligne, d'un paragraphe ou d'une page, d'harmonie
> mot/espace, et in fine (si j'ose dire) de fin de ligne et de justification.
> 
> Je crains que nous ne soyons tombés dans une série de contradictions
> insolubles, et si quelqu'un veut bien éclairer ma lanterne, ce sera avec
> plaisir.

La contradiction principale serait d'ppliquer les memes méthodes
à un paragraphe et à un gros titre de couverture. Je pense que
les travaux de Claude Bétrisey cocnernent plutot ces
derniers. Coment fais-tu à la main ? Tu essayes de répartir les
blancs quitte à écarter les lettres, solution indispensable quand
il y a des choses comme TI ou LA qui donnent des blancs incompressibles
et qu'il faut donc retrouver ailleurs, par exemple entre A et V qu'on
aurait tendance naivement à resérer a priori. D'où l'intérêt des mots
essais comme AVIATION ou VINTIMILLE ce dernier cher à feu Frey !

Ce que fait C.B. c'est donc de calculer les blancs, mais pas le blanc
qui n'est pas noir, mais un blanc perceptif : l'oeil triche et ne
voit pas la réalité, mais ce qu'il a envie de voir (cf. le V
qui s'il ne dépasait en dessous de la ligne de base donnerait 
l'impression de flotter). L'équipe de roger hersch (où travaillait
CB) a travaillé avec divers psycho-je-ne-sais-quoi dont O'Regan
spécialiste parisien des pb de lecture.

Le but caché de ces recherches est en fait d'essayr de comprendre
comment marche le subjectif des artistes que sont les bons typos
qui voient comment faire mais ne savent pas l'expliquer !


-- 
Jacques André
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