Re: Plat de cerises (on se calme !)

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>]

At 15:34 -0800 10/11/98, Michel Bujardet wrote:
>l'incessante campagne anti-américaine qui semble réjouir certains. La
>comparaison avec l'antisémitisme d'avant guerre me semble de plus en plus
>valide.
>
Je voulais intervenir sur plein d'autres choses (ce problème de guillemets
continus, la possibilité - ou pas - de mettre une fine avant la virgule,
l'achèvement de cet important travail sur K2, et les passionnantes
interventions d'Olivier). J'y renonce pour aujourd'hui, vaincu par
l'écoeurement.

Passe encore, Michel, que vous défendiez vos (mauvais, ainsi que Jacques,
Jean-Pierre, Thierry et d'autres l'ont souligné parfois [trop ?] vivement)
arguments à grands coups de « Droit de l'Homme » et de défense d'une
culture américaine prétendûment menacée par les hordes françaises : ce
n'est que ridicule et passablement stupide. Mais après tout ça vous
concerne, ou plutôt ça ne concernerait que vous si ça n'encombrait pas la
liste.

Mais « l'antisémitisme d'avant-guerre », c'est trop.

Ou bien vous ignorez le sens des mots (et c'est déjà en soi assez grave) ou
bien vous le connaissez (et en ce cas c'est encore pire).

Votre analogie, et votre accusation de racisme, n'est pas seulement
injurieuse, et gravement injurieuse : elle est obscène et méprisable.

En ces temps du 50e anniversaire de la Nuit de Cristal (juste avant-guerre,
le 9 novembre 1938 ; la coïncidence tombe mal, évidemment !), de
l'anniversaire de cette Nuit dont on sait qu'elle conduisait sur les
chemins d'Auschwitz, de Treblinka et autres lieux, cette analogie est
carrément ignoble.

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Bon, je m'excuse auprès de tout le monde de m'être un peu énervé. Mais il y
a des choses qui me font légèrement pêter les plombs.

La récré étant terminée, peut-on se remettre à parler de typographie sur
Typographie ?

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.