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Message : Re: Veuf et orphelin (était veuve et/ou orpheline)

(Jef Tombeur) - Samedi 03 Avril 1999
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Subject:    Re: Veuf et orphelin (était veuve et/ou orpheline)
Date:    Sat, 3 Apr 1999 15:17:49 +0200
From:    "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxxxxxxxx>

----- Message d'origine -----
De : Jacques Andre <Jacques.Andre@xxxxxxxx>
À : <typographie@xxxxxxxx>
Envoyé : vendredi 2 avril 1999 10:56
Objet : Re: La veuve et/ou l'orphelin


| Je répète, je pense que l'important est le concept de fin de pargraphe
| se terminant en haut d'une page (qu'il vaut mieux forcer en page
| précédente). C'est ça qui traine dans tous les vieux ouvrages de
| composition.
| Jacques André

Remarque très intéressante de par sa formulation. Quelle page ? Celle de la
tourne d'un article débuté en page une ?
Je sais que je chipote. Ce n'est pas un mauvais procès. Simplement, j'imagine
des trucs à l'écran, avec des effets de disposition sinueuse, de pavés de
texte, des lignes composées épousant des formes, etc.
On est en pleine démarche terminologique. Qui consiste aussi à répertorier
aussi les diverses instances, les contextes. Tout le monde "voit" ses veuves
et ses orphelines en fonction de ses habitudes de lecture. Et bien sûr en
situation "statique".
Car enfin, il faut...
(saut de page, effet de zoom, arrêt sur corps 120, clignotement et variation
des couleurs)
VOIR.
("voir" cliquable, amorçage d'un fondu au noir au cas où on n'aurait pas
cliqué, on clique et... rien ; on ne clique pas... et rien non plus, la
transition ne s'est pas faite).
Démonstration par l'absurde d'un mot-image veuf ayant perdu enfants et parents
si le lien ne se fait pas vers une autre page poursuivant le discours et si le
retour n'est pas possible (quand un bogue fait que la flèche de l'interface du
navigateur devient inaccessible). Bien sûr, ce n'est pas transposable. Ce
n'est pas le même type de continuité. C'était juste pour faire "toucher du
doigt" du virtuel.
Il faut donc "voir" pour donner à voir et bien envisager qu'une définition
acceptable pourra ou non s'appliquer à des situations diverses. Faut-il
employer 'paragraphe', 'page', 'colonnage', 'pavé', etc. ? S'attarder ou non
sur 'rupture' et par rapport à quoi ?
Mais, comme le disaient Patrick Cazaux et, je crois, Greg, l'essentiel, c'est
l'attention apportée à traiter ces cas. J'estime simplement que quelque chose
de nommé (donc répercuté), et correctement délimité, prend plus de poids.