Re: Fontes : la valeur ajoutée des documents ?

[Jacques Andre <Jacques.Andre@xxxxxxxx>]

Thierry Bouche wrote:

> 
> Donc principe clair et simple :  s'assurer qu'une fonte n'est jamais
> payée  plus d'une fois tout au long d'une chaîne graphique donnée,
> mais pas moins non plus.
...
> Il existe en france un modèle qui fonctionne de façon efficace sur le
> même principe (ne payer au final la taxe qu'une seule fois) : la TVA.
> 
> Est-ce transposable ?
...

Je crains que ton exemple soit mauvais car finalement la TVA, c'est toi
ou moi qui la payons, pas Adobe ni Canon. Mais il est bon pour montrer
qu'on peut ne pas payer deux fois la même chose.


Lorsque la CEE a mis au point ses appels d'offres communautaires
(projets Esprit, Comett, etc.), les administrations ont très mal
supporté les contrôles qu'iil y avait sur les frais généraux. Or, c'est
un peu la même chose que pour les fontes :
dans un contrat, une boîte demandait par exemple 10% de frais généraux,
mais demandait aussi N euros (enfin la monnaie de l'époque) pour ses
salaires de secrétariat, etc. et ces 10% de frais étaient reportés sur
les autres contractants et on sait bien que que 10%(10%(10%(...))) ça
finit par converger.

En revanche, je crois que maintenant si on téléphone à qqun qui a un
appareil portable (je ne veux pas dire sans fil), et l'émetteur et le
receveur payent la communication. Autrefois, le téléphone c'était en
gros comme une voiture en location: on ne payait qu'en fonction de
l'utilisation (contrairement à un livre que même si on le met dans sa
bibli sans le lire, on paye).

Je partage ton opinion : qu'il faille payer les Porchez du monde entier,
tout à fait pour. Mais qui doit payer ? Adobe, Canon, etc., oui. Nous
aussi éventuellement, mais pas ua même prix. Mais su^rement pas
redondamment. Dame nan !

-- 
Jacques André
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