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Message : Re: ON A TEMPETE (accents sur les caps)

(Jacques Melot) - Lundi 02 Octobre 2000
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Subject:    Re: ON A TEMPETE (accents sur les caps)
Date:    Mon, 2 Oct 2000 15:42:36 +0000
From:    Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx>

 Le 29/09/00, à 23:56 +0200, nous recevions de Lacroux :

Jacques Melot a écrit :

> > [O.R.] Peut-être que toi, tu n'as eu que de bons profs,
>     Bien sûr... puisque j'étais au Lycée Michelet en même temps que
> Jean-Pierre Lacroux...

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Cher Jacques Melot,
entre condisciples, la franchise amicale est de mise, on peut tout se
dire... d'autant que vous savez en quelle estime je vous tiens.
Alors, voici... Tout le raisonnement développé dans vos derniers
messages est fondé sur une inexactitude. Il est donc vain de vous
répondre, comme le fait Olivier, sur tel ou tel point d'une
argumentation habile. Mieux vaut remonter à la source et la tarir. La
source, c'est que, selon vous, en France, L'usage serait de ne pas
accentuer les majuscules.
L'usage... comme s'il n'y en avait qu'un.
(Il est question de typographie, alors éliminons d'emblée les facéties
des instituteurs et des dactylographes, qui peuvent expliquer pourquoi
nombre de nos semblables s'imaginent que les majuscules ne s'accentuent
pas en composition typographique, mais rien de plus...)
Sur ce point comme sur quelques autres, il n'y a pas pas qu'UN usage
typographique, et il est presque aussi erroné de prétendre que L'usage
est d'accentuer les majuscules que d'affirmer le contraire. Il convient
de préciser
de quoi l'on parle, surtout si l'on fonde son raisonnement sur l'analyse des
usages : à quelle époque, dans quelles circonstances éditoriales, pour quelles
voyelles, etc. Et c'est là que je vous trouve particulièrement habile
(pour ne
pas nous fâcher...), car au fil du discours vous intégrez certains
paramètres... sans que cela ne modifie d'un iota le leitmotiv de votre
assertion fondatrice... alors que, vous le savez pertinemment, cela
suffit à la
disqualifier.
Amicalement,
Jean-Pierre Lacroux


   Cher Jean-Pierre Lacroux,

c'est toujours pour moi un plaisir de vous lire et c'est souvent aussi très instructif. Je me réjouis donc fort à l'idée de lire votre argumentation concernant la question de l'accentuation des capitales, puisque, je n'en doute pas, vous aller maintenant nous faire un exposé précis de la question qui nous aidera tous à enfin y voir clair.

Quant à moi, je me vois, hélas, contraint d'arrêter ici ma contribution à la discussion pour le moment, car je pars mercredi pour trois semaines en voyage et ne reviendrai à Reykjavík que le 25 octobre prochain. Bien que je sois très occupé par mes préparatifs, j'ouvrirai tout de même mon courrier avant mon départ dans l'espoir de vous lire.

   Bien amicalement,

   Jacques Melot

P.-S. On peut très bien employer « usage » au singulier dans un sens collectif pour désigner un ensemble d'usages plus ou moins incompatibles entre eux, et c'est précisément ce que j'ai fait, car il m'a semblé inutile d'entrer dans le détail à ce niveau de la discussion. Comment avez-vous pu un seul instant penser que je ne sois pas conscient de l'existence de plusieurs usages (y compris de ce qu'on pourrait appeler des non-usages) ? Me serais-je mal expliqué ?


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Mise à jour : 3 juin 2000