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Message : Re: Alain Hurtig (fut Re: Raymond Gid) (Thierry Bouche) - Jeudi 23 Novembre 2000 |
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Subject: | Re: Alain Hurtig (fut Re: Raymond Gid) |
Date: | Thu, 23 Nov 2000 14:14:50 +0100 (MET) |
From: | Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx> |
» Ah non ! Tu peux me faire toutes les critiques que tu veux, sauf » celle-là. La « typoésie » (quel que soit le nom qu'on lui donne) n'a » rien à voir avec ce travail. oui, oui, un peu d'opportunisme facile de ma part, je le concède... Ce que je me demande, c'est ce qui pourrait avoir à voir avec ce travail... » Qu'est-ce qu'il a, l'interlettrage ? Il est destructeur, il annihile la beauté des quelques pages qui coulent de source. Il est inutile, car tu as tellement peu de caractères par ligne qu'une micro variation de chasse n'améliore rien, mais suffit à casser le rythme d'une ligne, le gris de la page. À la rigueur, vu le dessin de Centaur qui est très aéré, avec des approches importantes, un chouïa d'interlettrage positif peut passer inaperçu (ça sauve d'ailleurs pas mal de lignes), mais l'interlettrage négatif est une calamité. Je veux bien admettre qu'Xpress ne puisse pas travailler sans, mais alors il faut simplement renoncer à Xpress ! » En dehors des défauts, que je vois parfaitement, je maintiens (mais » c'est affaire de goût) que cet essai typographique sert _ce_ livre Encore un exemple du principe lacrussien n° 1 ? Je n'aurais pas lu ce texte jusqu'au bout si ça n'avait été pour tester ta typo ! Ce livre devrait avoir un petit quelque chose d'incongru et de précieux. il y parvient sur de nombreuses pages, comme tu le dis, mais je ne comprends pas comment tu peux te satisfaire des pages foirées, car elles annihilent le projet dans son ensemble (comment être à la fois précieux et salopé dans les coins ?). » « pseudos-Bordas », arrêt tout au début, parce qu'on a du mal à » comprendre où commencent et où finissent les paragraphes. Puis, » lorsqu'on a compris, tout s'enchaîne et ne pose plus de problème. ça n'est pas tout à fait vrai. En fait, ceux qui posent le plus de problèmes sont ceux qui sont le plus réussis typographiquement : ceux qui donnent l'impression de deux colonnes justifiées séparées par une gouttière bien droite. On regarde alors la lettrine comme une image ou une accroche en habillage, et on est tenté de continuer la lecture en la sautant. Pour moi, je ne m'y suis pas habitué : ça passe ou ça casse, au gré de la présentation variable ; il n'y a pas de « système » alors que ce devrait en être un. » Bref, les « Bordas » (en tout cas les miens, et dans le » contexte de ce livre-là) ne desserviraient pas forcément la lecture, certes non, et la distribution des lettines sur certaines pages leur donne un bel aspect, une dynamique. Le petit poème serré sur la gauche d'une lettrine fait l'impression d'un tour de force virtuose, par exemple, une sacrée réussite ! » Tu as complètement oublié de dégommer mon joli colophon... :-)) pourquoi dégommer une réussite ? Thierry Bouche __ « Ils vivent pour vivre, et nous, hélas ! nous vivons pour savoir. » Charles Baudelaire, Paris.
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