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Message : Re[3]: Petites capitales

(Alain Hurtig) - Samedi 02 Février 2002
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Subject:    Re[3]: Petites capitales
Date:    Sat, 2 Feb 2002 21:22:44 +0100
From:    Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxx>

At 21:05 + 0100 2/02/02, Thierry Bouche wrote :
>Cette liste ressemble de plus en plus à un chat...
>
En effet ;-).

>il est l'un des rares ici à pouvoir probablement se le permettre...
>
Sans aucun doute. Mon problème avec Jipé (je parle sous son contrôle),
c'est que ses analyses me semblent particulièrement justes jusqu'à la
conclusion, trop souvent horrifique à mes yeux ;-).

>certes, _aujourd'hui_. Mais on parle de tradition...
>
Depuis combien de temps les polices sont-elles fondues aux USA, ou fondues
sur des matrices américaines ? Un siècle ? À quand remonte la tradition ?

Et qu'avons-nous à redire à _leurs_ traditions, nous qui avons presque tout
perdu de la typographie, y compris nos espaces (devenues toutes les mêmes :
une insécable partout, et hop ! le client nous demandera de les enlever, de
toute façon...)

>ah non, justement ! on ne cherche pas à faire une moyenne avec les
>lettres environnantes, on cherche à se fondre dans les bas de casse !
>
Non ! On espère se fondre dans la ligne, dans la page, dans le gris typo
courant. Pas nécessairement dans les bas-de-casse. En tout cas, c'est que
qu'en tant qu'utilisateur j'espère.

Mais enfin, j'aimerai avoir l'opinion d'un créateur de police à ce sujet.
Un des deux Olivier, par exemple ? Ou les deux ?

>pourquoi elle a fait des petites et des small, si ça a à voir avec sa
>double tradition...
>
Demande-lui toi-même, alors, parce que pour moi c'est évident : une police
de petites caps, une police titraille, et les noms des polices c'est le
résultat d'une beuverie ou d'un délire entre copains.

>AH> Ou bien que je lui clame mon amour ?
>
>ça aussi, bien sûr, mais après ;-)
>
Ça, je n'ose pas, de toute façon.

-- 
« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.