Archive Liste Typographie
Message : Re[2]: Meron suite..

(Thierry Bouche) - Lundi 25 Février 2002
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re[2]: Meron suite..
Date:    Mon, 25 Feb 2002 16:43:57 +0100
From:    Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>

Le lundi 25 février 2002 à 16:14:18, je reçus de la part de 
Jef Tombeur le suivant message:


JT> Un peu fatras terminologique... On emploie division pour ne pas dire
JT> césure (réservé à la poésie).

oui, encore une de ces distinctions qui passe difficilement les limites
d'_un_ corpus. La coupure entre les mots, on l'appelle plus souvent la
justification (même en compo non justifiée ?). La coupure des mots,
c'est la division. Donc le terme de coupure n'est pas forcément très
utile. Les informaticiens ont eu tendance à préférer césure à division.
Pourquoi ? Mystère ! Peut-être parce que leur licence d'XPress était...
« poétique » ?


JT> Le registre, pratiquement, c'est "l'alignement sur la grille de
JT> base".

le degré zéro de la composition modulaire.

JT> Je ne sais absolument pas si on dirait qu'un encadré est "au
JT> registre" si, en fonction de la police, force de corps, une ligne
JT> sur deux ou sur trois était alignée sur la ligne du texte courant.
JT> Ou s'il suffirait que la première ou dernière ligne (ou les deux)
JT> soient alignées "sur le texte courant".

intéressant, le JT du 25/02 introduit l'inestimable notion de
composition en registres ; qui mettra tout le monde d'accord !

Un fondu du registre, c'est l'auteur de l_'Effet GUTenberg_, qui compose
tout, y compris les notes et quelle que soit la force de corps, avec
un seul interligne.


JT> La Convention typo publie, cela ne vaut pas imprimatur.

euh... cette phrase ne va pas rassurer les souscripteurs !

JT> De même, Th. Bouche ou moi-même, ne co-signons pas du tout ces
JT> _Études critiques_ mises en ligne avec l'accord de leur auteur.

Ni même ne nihil obstatons ; éditer n'est pas adhérer, c'est juste
estimer que ça peut rendre un service à d'éventuels lecteurs. On se
trouve tout de même en face de l'étrange problème induit par cette
relative grande visibilité des écrits de Méron pour les néophytes à la
bibliothèque peu remplie : ils pourraient prendre cela pour parole
d'évangile, se laisser impressionner par la compétence et la rage de
l'auteur. Ça n'est pourtant qu'une voix au chapitre, qu'il est
nécessaire de confronter à d'autres peut-être plus difficiles à se
procurer.

-- 
 Thierry Bouche