Re: Re: [typo] Convention typographique

[Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx>]

 Le 12/06/05, à 13:46 +0200, nous recevions de JMB :

>  > Je n'aimerais pas être votre lecteurE... Qu'est-ce que c'est que
> >  cette invention d'utiliser une capitale en fin de mot. On décide
> >  vraiment n'importe quoi au nom de quoi ?
>
> >  Ridicule...
>
> Oulala ! Que vous me semblez dur ! Et quel jugement péremptoire !


   Aussi péremptoire qu'affirmer que deux et deux font quatre. Ni 
plus ni moins.


> Heureusement que les choses bougent et que nous n'écrivons pas le français
> comme au XVIe siècle (désolé pour avoir loupé le bdc et l'exposant).


   Le vague de cet énoncé, « les choses bougent », est utilisé ici à 
mauvais escient, en l'occurrence pour tenter de justifier une 
modification qui n'est pas de même nature.


> J'aurais tendance à penser qu'entre la convention stricte et le style SMS,
> il y a de la place pour de petits "arrangements" et pour couvrir ce point
> particulier, dans un texte particulier.
>
> Je suis surpris et déçu par tant de rigidité.


   C'est celle d'un 1 + 1 = 2. Qui parle de rigidité dans un tel 
contexte, parle d'un manque de liberté. C'est peut-être le moment 
choisi pour se rappeller, comme l'a écrit Sartre, que « Etre libre ce 
n'est pas pouvoir ce que l'on veut, mais vouloir ce que l'on peut. »


> Je pensais qu'il y avait place
> aussi pour établir, temporairement, de nouvelles règles pour éviter toute
> lourdeur (un. e , unE, un ou une ou que sais-je encore).


   Voyez mon message précédent : vous êtes dans le fond convaincu 
qu'il n'y a là qu'un problème typographique ou, du moins, qui peut se 
résoudre en se limitant à des considérations d'ordre purement 
typographique. Cela est inexact.

   Bonne journée (bien que j'ai la vague impression qu'il fait plus 
chaud en Islande qu'en France, en ce moment),

   Jacques Melot


> Je ne voulais pas faire de débat, je suis servi :-( (si vous me permettez ce
> petit signe, tout à fait acceptable dans le format de nos messages !)
>
> JMB